𝐶𝘩𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟣 : 𝑙'𝑒𝑎𝑢 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑟𝑡

132 35 13
                                    


ᴸᵃ ᵇʳᶤˢᵉ ᵉ́ᵗᵃᶤᵗ ˡᵉ́ᵍᵉ̀ʳᵉ


Il était doux, ce soir d'été

À la lumière des lampadaires

Je me promenais sur la jetée

Appréciant l'odeur de la mer

Mes pas me menèrent bientôt

Jusqu'à la plage, immense et pâle

J'y déposais mon sac à dos

Mes pieds quittèrent leurs sandales

★★

Le sable fin était si froid

Je sentis remonter le long

De mon dos jusqu'au bout des doigts

Un bref et langoureux frisson

★★★

Cette soirée-là

on ne voyait rien

Aucune étoile n'ornait le ciel

Les lampadaires étaient trop loin

Le monde me semblait irréel

~

Seules les vagues me rattachaient

Ces vagues noires, telles milles enclumes

Au maigre fil de mes pensées

Lorsqu'elles mouraient dans leur écume

-déferlanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant