Julie marchait péniblement. La pluie tombait, les seules lumière bleues l'éclairait. Julie est née il y a 17 ans, en 2117. Jeune femme aux cheveux bruns, elle est très belle mais surtout intelligente. Elle a perdu son père qui était militaire tandis que sa mère est une scientifique. Elle ne s'entend pas avec sa mère, celle-ci a perdu tout sentiment envers sa fille après la mort de son mari. Julie vit dans une petite maison en Nouvel Est, une région créait en France ratifiant une bonne partie des régions de l'Est dont une partie de l'ancienne Allemagne. Il s'agit de la seule civilisation encore en vie qui couvre un territoire partant du milieu de l'Allemagne jusqu'à Paris. Cette cité est entourée d'immenses murs protégeant la population des Phœnix.
A l'intérieur de la cité, les appareils technologiques à risque d'implosion sont interdits. Les messages sont donnés à des voyageurs qui relient les villes.
La lumière bleue est essentiellement présente, il s'agit du seule moyen trouvé pour ne pas utiliser quelque chose à risque inflammable.
Les Phœnix sont le problème majeur de ce monde. Ils se situent en dehors des murs. Ils n'ont pas vraiment de forme et sont recouvert de flammes. Ils apparaissent essentiellement lorsqu'il y a du feu sans que l'on en sache la raison.
Une civilisation vouée à ne plus utiliser ce qui leur permettait de se chauffer, se nourrir... Sous peine d'être tué par ce qu'ils pensaient avoir dompté.
Julie trouve depuis sa naissance que ce monde est horrible. Des gens vivant avec pour seul but de sauver leur prochain.La sonnerie retentit enfin. Les journées étaient longues. Elle passait son temps à dessiner en cours. Son père est mort il y a trois ans, elle ne s'est jamais vraiment remis de ce traumatisme même si le monde veut faire penser que c'est normal.
Son père dessinait beaucoup et lui as transmis son savoir. Elle l'admirait beaucoup jusqu'à cette événement...
Son père a été envoyé au mur Ouest de Paris car un tonnerre a frappé un bâtiment extérieur au mur. Son père n'est pas revenu comme la plupart des militaires partit là-bas.
Elle dessinait sans cesse les Phœnix sans savoir même à quoi ressemblaient ces créatures.
Julie sortit dehors, la pluie tombait toujours, comme la plupart des jours. Elle attendit son bus à la sortie de son lycée. Ses cheveux étaient trempés ainsi que son carnet de dessin. Une fille plus petite, ayant les cheveux roux, s'approcha d'elle et ouvra un parapluie pour protéger Julie. Cette dernière fût très étonné mais eut un de ses rares sourires.??? : Je m'appelle Emma, dit-elle.
Julie : Moi c'est... Julie.
La jeune fille retourna la tête.
Julie : Merci.
Emma : Il n'y a pas de quoi. C'est toi la fille qui dessine, non ?
Julie serra son carnet contre elle : Oui, c'est bien moi...
Emma : J'aimerais bien que tu me dessines !
Julie : Euh... Oui... Oui, peut-être un jour...
Un bus s'arrête devant les deux jeunes filles. Julie monta dedans, tête baissée. Elle se colla contre la vitre et revit Emma qui lui souriait.
Julie rentra chez elle en repensant à ce sourire. Elle ouvrit la porte, sa mère était allongée dans le canapé, bouteille d'alcool à la main, une chose interdite à cause des risques d'inflammations. Il existe toutefois un marché illégal vendant alcool.
Julie avait pitié de sa mère, elle soupira. Sa mère se leva du canapé.Mère : Pourquoi tu... soupires ?
Julie : Pour... Pour rien m'man.
Mère : T'as pitié de moi c'est ça ?
Julie resta silencieuse. Elle vit que sa mère serrait les poings et était en larmes. Elle baissa la tête.
Mère : Petite... Connasse...
Julie laissa tomber son sac de ses épaules pour le mettre au sol et posa son carnet contre. Sa mère s'approcha et lui donna une claque au visage. Julie s'accroupit par terre et protégea sa tête avec ses bras. Sa mère se mit à lui donner des coups de pieds. Julie, la tête au sol, fixa son carnet de dessin posé contre le sac où était dessiner un dessin de Emma qui souriait qu'elle avait fait dans le bus...