Le réveil sonne. Julie ouvre les yeux. Le réveil indique 6h00. Elle regarde à la fenêtre, un lampadaire bleu éclaire sa chambre. Apres s'être habillée et fait son sac, elle quitte sa maison et marche sous la pluie. Elle met la capuche de sa veste noire et marche la tête baissée. Julie s'arrête à un arrêt de bus où se trouvent déjà d'autres personnes. Un bus s'arrête devant elle. Elle monte dedans et cherche une place où elle sera seule pour laisser venir ses pensées. La tête collée contre la vitre, elle met ses écouteurs et lance une playlist de musique...
En 2053, une nouvelle arme technologique fût mise au point et détruisit une bonne partie de la planète causant de grands changements. Nous sommes plongés dans le noir depuis cette année, plus d'étoiles ou de ciel bleu, juste du noir. Les pays encore en vie décidèrent de garder l'ancien gouvernement démocratique pour ainsi préserver l'humanité. Les enfants qui naissent ici sont seulement voués à devenir des militaires ou des scientifiques à cause des "Phœnix", des créatures naissant à la base de feux. Nous ne pouvons plus utiliser les mêmes technologies qu'à l'époque, à cause des risques de création de feu. Ce monde est voué à crever avec cette putain d'humanité.
??? : Ta copie est très complète Julie mais... Pourquoi dis-tu cela de ce monde ?
Julie : Madame Varoi, je ne veux pas devenir une scientifique pour servir ce gouvernement de merde, celui qui est à la base de ce problème !
Mme Varoi : Que voudrais-tu devenir ? Créatrice de nourriture artificielle ? Ce sont les scientifiques qui s'en chargent. Ou encore des machines. Tu n'as pas de bons résultats en sciences, tu deviendras militaire.
Julie : Je vais devoir me battre contre les Phœnix juste parce que j'ai pas de bons résultats en science ?!
Madame Varoi : Ce monde est fait de la sorte. Sort de mon bureau maintenant.
Julie sort du bureau de la principale de son lycée en claquant la porte, sa copie a la main. Elle lance sa feuille qui tombe dans un flaque d'eau à la sortie du préau. Elle s'arrête sous la pluie devenue plus forte. Les gouttes d'eaux frappent sa chevelure brune et ruissellent le long de son front. Elle ferme ses yeux bruns qui laissent couler une petite larme se mêlant à la pluie pour finalement couler sur ses joues roses.
Julie : Ce que j'aime, c'est dessiner, inventer, imaginer... Ce monde nous oblige à prendre blouse ou arme pour réparer les erreurs que nos ancêtres ont créés.
Ce monde est voué à crever avec cette putain d'humanité.