Réussite

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Victoire au goût amer.

La balance qui équilibre ce monde a encore fait son œuvre. A chaque bonheur correspond une grande Peine, une Angoisse dont on ne peut se défaire. Une répétition éternelle de ce schéma qui nous tue à petit feu, qui précipite notre fin, et pourtant nous sommes toujours là. Preuve de cette idiotie qu'est la survie. Survivre c'est souffrir perpétuellement. Et nous, que faisons-nous ? Nous nous acharnons. Encore, encore et encore. Pas parce que nous aimons cela. Non. Mais à cause de notre capacité de socialisation. Si il en a une qui nous achève plus vite que l'Angoisse et la Tristesse, c'est bien la Solitude, et ça, nous le comprenons sans même nous en apercevoir. Connerie d'instinct de survie qui nous pousse à nous attacher et à nous rendre attachant, qui nous retient là, dans la douleur. Si nous savions ce que nous allons trouver dans la Mort, peut-être que nous nous y précipiterions pour nous libérer de ces poids qui ne nous lâchent jamais, qui s'alourdissent au fil des années et des expériences. Quand arrivera donc cette libération ? Je voudrai qu'elle soit là, mais la culpabilité de cette pensée s'allie à la peur que j'éprouve à l'idée de ne rien laisser de moi dans ce monde. Comme chacun de nous je suppose.

Depuis quelque temps maintenant, il y a cette histoire qui mûri dans mon esprit. Je n'aime pas être lue, j'ai été trop souvent jugée. Mais je crois qu'il est temps de me faire entendre. Il est temps de partager enfin un peu de ce que je suis.


15/06/2018

Histoires et petites pensées.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant