Pensée n°1

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La mort...

Elle est crainte, respectée, défiée et parfois accueillie à bras ouvert.

Elle est terrifiante, tentante, libératrice, solution à tous les problèmes, ou soulagement.

Parfois elle frappe sans même qu'on s'y attende.
Parfois elle est utilisée comme punition, comme objet de pression.
Parfois elle est synonyme de douleur et maladie.
Parfois, elle survient comme une douce chaleur pour emporter les personnes ayant trop vécu.

Plantes, animaux et humains sont complètement dépendants de ce mot et du bon vouloir des Moires.

On en est le maître où les simples esclaves.

Alors que des morts surviennent trop tôt, de manière tragique, d'autres soulagent des personnes et des familles qui n'en pouvaient plus de voir les souffrances de la vieillesse chez une personne aimée.

Partir dans les bras de la personne que l'on a aimé pendant près de soixante-dix ans, n'est-ce pas une belle mort ?

Permettre à la femme qui a partagé notre vie de vivre la sienne sans avoir à s'occuper d'une personne trop touchée par la faiblesse et de multiples AVC n'est-ce pas une bonne action ?

Alors oui, la mort est aussi synonyme de tristesse pour les personnes de la famille du défunt. Mais si ceux-ci ne sont pas trop égoïstes, peut-être peuvent-ils se rendre compte que cela vaut mieux pour la personne que de continuer à souffrir et à ne plus parler et à continuer à faire des AVC, l'affaiblissant une peu plus à chaque instant.

On dit tous qu'on aurait aimé lui dire au revoir une dernière fois, mais il y a toujours une dernière fois. Une personne ayant vu le défunt un jour avant sa mort se dira quand même qu'il aurait voulu le voir une dernière fois.

Et c'est bien plus compliqué pour les personnes à distance...

Ne vaut-il mieux pas se réjouir pour la personne qui, au final a eu une belle vie ?

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