Day of Melancholy

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« Les larmes empêchent de voir, le deuil encore plus. »

Jean-Marie Poupart

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PDV Sirius :

Nous sommes aujourd'hui le trente et un octobre mille neuf cent quatre vingt un.

Ce matin, je suis allé faire du shopping.

Après tout, il faut que je sois toujours beau pour que les demoiselles me veuillent. Même si mon charme naturel fait les trois quarts du job.

Cet aprèm, je m'en vais au restaurant avec une jolie fille. Le truc, s'est que je ne sais même pas son nom. Je l'ai, comment dire, oublié. Ce soir, j'espère que cette fille va finir dans mon cher lit douillet, pour faire une petite fête. Oui, une merveilleuse fête, soupirais-je, mentalement, de bonheur.

Je sais que l'on est en guerre mais c'est mon seul lot de consolation.

Je ne peux même pas voir mon meilleur ami et mon filleul. Il faut que je préserve le secret.

Le pire je pense, est que cela doit être plus dur pour Peter. Il est, après tout, recherché par tous les mangemorts et donc par Celui-dont-on-ne-peut-pas-prononcer-le-nom.

Parfois, je me demande pourquoi je me plains. De tout façon, si je suivais ce que me disent les autres, en particulier ce cher Dumbledore, je resterai cloîtré chez moi avec pour seul compagnie une bouteille d'eau et des bouquins.

Je veux bien être un gars intelligent mais pas un mordu de bouquins comme Lily-Jolie.

Ha, soupirais-je de tristesse, Lily avec ses fameux bouquins, elle me manque aussi, tellement.

PDV Externe :

À ce moment là, une secousse retentit sur tout le Royaume-Uni.

PDV Sirius :

C'est quoi cette secousse ? James ? Lily ? J'ai un mauvais pressentiment. Je cours alors, jusqu'à la zone de transplanage de ma maison. Et transplane chez Cornedrue.

Arrivé devant la maison, je vois la porte d'entrée ouverte, je sais d'hors et déjà qu'il s'est passé quelque chose. Je rentre en sortant ma baguette, la peur au ventre.

Je vais dans le salon, je connais cette maison par cœur, j'y ai passé presque tout mon temps avant.

Je vois quelque chose au pied de l'escalier. Je me rapproche et découvre...James !!!

-Non !!! James !!! criais-je en me précipitant vers lui. Non, non, répétais-je pendant, ce qui me paraissait, des heures et qui était en réalité des secondes.

En entendant des pleurs, je me rappelle qu'il y a aussi dans cette maison, Harry et Lily.

Je cours jusqu'à la source des pleurs, la chambre d'Harry. Je m'écroule directement contre le mur.

-Non, pas toi aussi Lily, pleurais-je

Je ne l'avais jamais dit à James mais j'ai toujours espéré avoir une femme comme Lily. Tellement espéré, que je suis tombé amoureux d'elle, Lily, la femme de mon meilleur ami, celui que je considère comme mon frère. On dirait Servilus en train de parler. Je suis minable, pathétique.

Des pleurs me sortirent, encore, de mes lamentations. Mon regard se pose sur la chambre, j'y vois une armoire cassée, une table de chevet brisée, une lampe brisée elle aussi, un fauteuil renversé ect... Puis, mon regard se pose sur un berceau où trône mon adorable filleul, pleurant. Je laisse des larmes de soulagement coulaient. Harry est vivant. Quel bonheur !

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