Dans les bas-fonds de la cité, là où seuls les dealers et autres criminels du genre rode. Une ombre sortait pourtant du lot.
Une jeune fille, collégienne sans doute, avec un sourire pour le moins inquiétant.
Que faisait-elle donc là ? Personne n'avait la réponse, cependant, tous savaient qu'il valait mieux ne pas la chercher, ni même l'approcher.
Une règle tacite entre eux et elle, personne ne la faisait chier, donc elle ne faisait chier personne. Et, même si son sourire de psychopathe dérangeait ainsi que son regard fou, personne ne disait rien.
Plusieurs avaient déjà eu le courage de lui poser la fameuse question : qui était-elle et que faisait-elle ici ?
La seule réponse qu'ils obtenaient était une expression sadique avec un silence qui en disait long...
Puis peu à peu on se mis à lui donner différent surnom : la fillette, l'enfant, la silencieuse, la muette, etc.
Un autre qui fut d'abord utiliser de manière péjorative fut par la suite adopter et utiliser comme signe de respect : la princesse des bas-fonds.
Un trône lui fut même construit, mais elle ne l'utilisait pas, restant toujours au même endroit, sur une poubelle dans le coin le plus sombre de la ruelle.
Au fur et à mesure et sans vraiment comprendre le pourquoi du comment, elle se retrouva à être la chef du quartier Nord des basfonds. Les chefs des autres quartiers voulurent savoir qui elle était car le quartier Nord n'avait plus eu de chef depuis plusieurs années, les différents groupes ci trouvant n'étant jamais d'accord, aucun chef ne le dirigeait.
Les trois autres chefs se rendirent donc là où on pouvait voir ce fameux chef, leur surprise fut grande quand ils virent que le trône était vide. Était-ce donc une plaisanterie ? C'était de mauvais gout dans ce cas !
Sur le point de demander des explications aux personnes présentent, celles-ci se mirent à appeler la princesse des basfonds, chose que les trois autres ne comprenaient pas. Ils étaient venus voir leur chef, pas la princesse des basfonds.
Comme un fantôme, elle semblait sortir de nulle part, toujours aussi silencieuse et effrayante qu'à l'accoutumé. D'une démarche assez flegmatique elle alla s'assoir sur son trône, montrant ainsi sa souveraineté sur les lieux.
Son sourire si particulier laissa place à un petit air supérieur montrant clairement aux autres qu'elle les prenait de haut, comme le ferais une princesse pourrie gâter, les trois autres pensèrent alors à la même chose : elle portait bien son surnom celle-là.
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Recueil One-Shot
RandomDes OS que j'ai écrit, une chanson, une impression, un souvenir et voilà un nouveau One-Shot