JE SUIS UNE OMBRE

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Méredith ouvrit les yeux, durant quelques secondes,se demanda ou elle était. Et comment elle était arrivée là, puis la mémoire lui revint, et avec elle la douleur.
Elle poussa un gémissement, les larmes glissérent sur ses joues.

Elle était couchée sur le ventre. Incapable de bouger, l'esprit confus, tout ce dont elle se rappelait, était la mort de son enfant.
Elle s'agita
- Hé, dit une voix grave. près de lui. Calme toi, tu vas faire monter ma fièvre.
- Aymy ? Merlin soit loué, je redoutais que tu ne sois plus là !
- Et où voulais  tu que je sois ?

Elle lui sourit à travers ses larmes.
Il s'assit sur le lit, et elle posa sa tête sur ses genoux. Elle Sanglotta, et il lui carressa les cheveux en lui murmurant des paroles apaisantes.

Aymerick Riordan, était professeur d'arythmancie à Poudlard,z l'époque où Méredith y étudiait. il était  grand, mince, pas vraiment bel homme, mais il aimait enseigner.
A cette époque Méredith se rendait dans ma tour d'astronomie, tous les soirs, et s'entraînait aux duels de sorcellerie.

Elle était en deuxième année. Rosier, Mulciber et Avery. Trois Serpentard, futurs mangemorts, lui étaient tombés dessus. Et elle ne voulait plus se sentir impuissante. Enfant maltraitée par ses deux frères, orpheline de mère, détestée par son père qui lui reprochait d'être une fille, elle voulait être à même de se défendre.

Ce soir là. Elle s'était mise à pleurer,
Et Aymerick, l'avait surprise.
Il lui avait proposé de l'aider à s'entraîner.
Ses connaissances en magie noire et en sortilèges, étaient stupéfiantes.
Grâce à lui, elle avait acquis des compétences en duel, qu'elle n'aurait jamais eu, sans lui.
Il l'avait aidé à développer son don  de Legillimens.
A la fin de sa dernière année à Poudlard il avait brusquement démissionné, et s'était installé dans cette cabane, ou il vivait depuis e' Hermite. Sa femme une moldue, venait de mourir d'un cancer.
Mais Méredith avait garde le contact avec lui. Et lorsqu'elle s'était enfuie du cottage que Rabastan, et Rodolphus, ses frères, avaient investi, cherchant à lui faire payer sa trahison, elle s'était réfugié ici. Il l'avait aide à similaire sa mort.
Et même après son mariage avec Sirius. Elle revenait le voir. Régulièrement. Personne n'en avait jamais rien su.

- Alors, ma guerrière. Dans quel joli pétrin t'es tu encore fourré, cette fois-ci?
Elle soupira.
- C'est...compliqué.
- Ça l'est toujours non ?
Elle ne répondit pas.
- Pourquoi je suis sur le ventre ?
- Tu n'aimerais être sur le dos, crois moi.
Elle blemit
- pourquoi ?
- Sort de nécrose.
- Merde ! C'est nouveau ça. Dès dégâts?
- Rien de très sérieux, mais ça va prendre du temps. J'ai arrêté le sortilège, et nettoyé les nécroses, mais le temps que ton épiderme se reconstitué.  Tu restes sur le ventre.
Elle soupira.
- Ça va prendre combien de temps ?
- Un mois ou deux.
- Tant que ça ?
- Sauf si tu veux te balader avec un dos  en charpie. Sans compter les infections.
Elle soupira.
- D'accord.

Elle était si lasse. Les images de Greyback se ruant sur son bébé la hantaient.
- Tu veux bien me dire ce qui s'est passé ?
Elle se mordit la lèvre. Et lui raconta toute l'histoire, depuis sa brève aventure avec Regulus, jusqu'à la mort de son bebe.

Elle fondit en larmes.
-  pleure, Mèry, laisse tes larmes évacuer la douleur. Il n'y a aucune faiblesse à vouloir soulager sa peine.

Durant les deux semaines suivantes, elle sombra dans une sorte d'inconscience peuplée de cauchemars. Terrassée par une fièvre tenace, elle en sortait pour de rares et brefs moments, pendant lesquels, elle ne cessait de pleurer.

Puis, la fièvre baissa enfin, et les larmes se tarirent.
Elle put enfin quitter le lit en bois.
Enveloppée dans un plaid, dans un rocking-chair devant la cheminée. Méredith sombra dans la dépression.
Elle se plongea dans un mutisme profond, et  mangeait à peine.

Je suis une ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant