Pôlecity Police

488 36 46
                                    

Hello à tous!
Petite surprise. J'avais ceci qui me trottais en tête pour le thème de la semaine dernière: Changement d'époque.
Comme je n'ai ni le temps ni la possibilité de vous le dessiner maintenant...
et ben je l'ai écris!

Thorn, était vénère. Il attendait depuis 32 minutes, les fesses posées sur le bord de son bureau, les bras croisés. Le commissaire Farouk lui avait attribué pour cette enquête importante une petite nouvelle qui n'était même pas d'ici. Il paraît qu'elle venait directement de la banlieue. Une petite campagnarde! Que pouvait-elle connaître des kartels, des gangs et de la criminalité de Pôlecity?

Thorn était un enquêteur sérieux et avait acquis depuis des années la réputation d'être incorruptible. Mais son caractère ombrageux, asocial, terriblement coincé et plus que tatillon faisait qu'il avait toujours eu du mal à garder ses partenaires. Soit ils mourraient, soit ils changeaient d'affectation!

Une gamine s'approcha de lui, il osa lui jeter un regard, le sourcil relevé.
- Bonjour, je m'appelle Ophélie et je suis votre nouvelle partenaire...
- 'Jour. Grogna-t-il en se levant pour mieux la jauger.

Qu'est-ce que Farouk lui avait trouvé là? Qu'est-ce que son supérieur avait-il bien à lui reprocher pour lui infliger pareille humiliation? Son école lui avait-elle demandé de faire un stage d'observation, c'est ça? Ou bien s'agissait-il encore d'une blague de mauvais goût de son insupportable collègue Archi? Mais ce dernier n'était pas dans les parages et la demoiselle semblait déterminée à rester campée en face de lui.

Elle était ni mignonne ni laide, plutôt du genre quelconque. Sa dégaine et son allure n'avaient rien de gracieux ni d'ordonné et cela l'irrita encore plus.
- Je m'appelle Thorn, vous êtes en retard, on doit y aller.
Il attrapa son manteau noir et quitta la pièce à grand pas, la nouvelle recrue tentant de le suivre.

La première journée d'enquête, il se sentit soulagé de remarquer qu'elle n'était pas bavarde. Il détestait les pipelettes. Par contre, elle avait renversé dans la voiture de police leurs cafés qu'il lui avait ordonné d'aller chercher. Le lendemain, un mardi, elle émit des hypothèses qui s'étaient étrangement avérées perspicaces. Le mercredi, elle analysa avec beaucoup de professionnalisme les pièces à conviction et en déduit des conclusions pour le moins étonnantes. Ce n'était pas la méthode de fonctionner de Thorn et il avait du mal à la convaincre de faire comme il l'entendait. Car la demoiselle s'avérait avoir plus de caractère que sa physionomie le sous-entendait. Le jeudi, ils avaient trouvé une piste mais il dut empêcher sa partenaire de se faire prendre et se blesser. Le vendredi, ils coincèrent ensemble la sœur du malfrat que Thorn essayait de pincer depuis des mois. Ophélie avait compris bien avant lui que c'était la sœur et non le frère le cerveau de l'histoire.

Un mois plus tard, Thorn ne pouvait plus se passer de sa collègue. Il rêvait secrètement d'en faire sa partenaire de vie mais celle-ci semblait imperméable à ses allusions maladroites et insouciante aux sentiments qu'elle faisait naître en lui.

Un autre lieu, une autre époque - La passe miroir Challenge A Fanarts PromiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant