Les yeux rougis, corbeille remplie de boulettes de papiers.
Une éternité que c'est le déluge dehors, que je m'enferme dans ma peur, et dans mes pleurs.
Ma douleur n'est pas belle.
Mes mots sont comme la pluie : ils dégringolent le long des vitres, le long des corps, sans les transpercer.
Ils s'agglutinent en flaques grotesques à mes pieds.
Flaques de rage et de colère.
Que les autres enjambent,
sans voir.Mes failles restent béantes
Ne demandant qu'à être comblées
Par les mots des autres, qui sait ?
VOUS LISEZ
Pensées Diaphanes
PoesíaRecueil de poèmes "Et qu'importe le vertige creux qui s'infiltre en moi, le vide blanc qui m'entoure et me piège. Car dans la nuit je suis la main tremblante qui sans cesse écrit. Je suis l'écrivain de leurs histoires. À quoi bon dérouler la mienne...