Horizon : Après la vie

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2028, 3 ans après le cataclysme, Théo se réveille d'un long coma dans un train.Lorsqu'il sort de celui-ci, le monde a changé. Le héros va devoir chercher des traces de survivants et trouver la cause de cette apocalypse et surtout, pourquoi est-il encore en vie ?





CHAPITRE 1 : UN AUTRE JOUR


La brume, l'air, le ciel. Tout ça, tout le reste, ce n'était plus qu'une vision, un rêve, une imagination de notre esprit après un long moment de repos.



Je me réveillais dans cet endroit, après des jours, des mois, peut-être des années.

Dans ma tête plusieurs questions et pourtant, une seule à laquelle j'aimerais pouvoir répondre, qui suis-je ?


C'est comme si je découvrais un monde qui n'était pas le mien, j'ouvris un œil, puis le second, la pièce était obscure, on aurait dit un moyen de transport saccagé de fond en combles. Ce train dans lequel je me suis réveillé était recouvert de sang sur certains sièges. Il y avait encore une place arrachée et de la tuyauterie dépassait du bout de toit restant, un panneau lumineux indiqué la date : d'après celui-ci, nous sommes en 2028, le 26 novembre. Je ne sais même plus quel âge j'ai, ni même, qui je suis.


Je me faufilais dans ce wagon quand j'aperçus une silhouette à travers une fenêtre à moitié brisée. Il semblerait qu'il y ait eu un grand choc. Cette silhouette n'était-elle que mon ombre ou serait-ce autre chose, voire quelqu'un d'autre ?

Quand je réussi finalement à sortir d'ici, un autre univers se dressait à moi. Autour de la place que je regardais, l'herbe n'était plus, la végétation avait comme disparue, le seul bruit qui sifflait dans mes oreilles n'était que ma respiration. Comme si l'accident aurait soufflé la zone dans laquelle j'étais sur des dizaines de mètres. Malgré cela, une seule question résonnait dans mon esprit :Étais-je le seul en vie ?


J'explorais autour de moi afin de trouver de quoi me nourrir et m'hydrater, j'étais assoiffé.La nuit tombe je ferais mieux de rechercher un lieu plus sécurisant, un vent glacé se lève, une tempête approche.


Le temps devient de plus en plus mauvais, je ne voyais plus rien, le vent souffle les cendres du sol, c'est à croire qu'il y a eut un incident ici, mais quoi ?Au loin j'apercevais une tente entre 2 rochers, soutenues uniquement par des pierres, sans doute pour ne pas qu'elle s'envole. Je devrais m'en servir comme refuge pour cette nuit.


La tente était aménagée, loin de ressembler à une maison mais il y avait des restes de vivres, une petite commode à l'entrée avec quelques vêtements d'adolescents abîmés par le temps et un matelas de grande taille.Je trouvais aussi un sac de provision abandonné sur lequel on pouvait deviner la lettre L ainsi qu'un symbole brodé. Ce symbole me disait quelque chose mais pour autant ne pas en avoir la connaissance.


Une chose qui me troublait l'esprit : un feu avait été allumé dehors, le bois était encore chaud. Cela aurait-il un rapport avec cette silhouette aperçue tout à l'heure ?La nuit tombait de plus en plus vite, je me posais et m'étendais sur le matelas parmi la mélodie nocturne de la forêt et m'endormait dans le plus grand des silences.


Je vois des images, un rêve, il me semblait si réel mais cependant, lors de mon réveil, tout ce dont je me rappelais était le visage d'une fille, je ne savais qui elle était, mais je la voyais, allongée dans un champ, rien de plus.

Mais je m'égarais, je manquais d'eau et de vivres il fallait que continuer ma route, après tout,  j'étais seul, je ne pouvais compter que sur moi-même.A peine l'après-midi s'entamait que le temps était déjà glacial et cela fait plus de quinze heures que je n'avais pas mangé ou bu. J'avais marché pendant de nombreux kilomètres et je m'épuisais, la végétation ici s'était dégradée mais tentait de reprendre son cours. Cependant, lors de ma randonnée je ne trouva qu'un petit écureuil qui gambadait, j'aurais pu le chasser pour me nourrir mais je n'avais pas le cœur à cela même si j'avais faim.Si je suis le dernier survivant de cette catastrophe, autant laisser vivre les autres.Je suivis le long d'une petite route taciturne lorsque j'entendis assez proche de moi une rivière. Serait-ce enfin une infime chance de survie que l'on m'offre ?


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