De Elizabeth
Halifax, Le Grand Nord Blanc
Pour Rose
Cité de l'Amour, France
Le 15 octobre 1818, 19h05
Chère petite sœur,
Je pleure en silence le soir car je suis consciente que mon inclination pour lui ne sera en aucun cas partagée.
Car je sais que je ne tiens à lui plus qu'il ne tient à moi.
Car je suis consciente que lorsqu'il disait vouloir venir me voir, ce n'était que de vagues paroles.
Car je sais qu'il ne me reviendra pas quand bien même j'espère au plus profond de moi que je me trompe.
Car je sais que malgré tout l'amour et l'affection que je ressens pour lui, cela n'est pas suffisant et il ne fera jamais de moi sa priorité.
Car je suis consciente que comparé à son entreprise, sa soif de pouvoir et d'argent, je ne serai qu'un second choix.
Car l'amour à sens unique blesse.
Car tous les soirs c'est le même refrain, je pense à lui.
Alors, inévitablement, une larme coule le long de ma joue pour venir s'écraser sur mon oreiller.
Car tous les soirs je rêve de sa présence à mes côtés et cauchemarde de son absence c'est pour cela que je me console comme je peux avec comme dernier souvenir de lui, une lettre qu'il m'a envoyé il y a de cela une année.
Je m'obstine à regarder sans cesse ma boîte aux lettres en priant mon étoile qu'il m'envoie un message, un signe qu'il tient encore à moi malgré la distance.
Comme chaque soir, je pris pour qu'il me revienne.
Comme chaque soir, je m'endors en silence avec comme pour dernière image son beau visage et une trace noire de mascara sur la joue.
Elizabeth.
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Lettres à Rose [RÉÉCRITURE]
RomanceElizabeth, jeune parisienne d'une vingtaine d'année vivant au XIXème siècle, envoie de nombreuses lettres à une mystérieuse Rose afin de lui conter ses déboires amoureux. Mais ces lettres restent sans réponse. Suivez le monologue amoureux d'une jeu...