apollon

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tu étais doux, doux comme le loup déguisé en agneau, doux comme le sucre qui coulait sur tes lèvres, des caresses que dévidaient tes paumes et tes doigts fil de soie.
saint contre sein, tu m'acclamais dans la paresse de mes éclats, des éclats de voix, des éclats de nuit, des éclats de moi.
tu étais rare, rare comme la douceur de la nuit qui parcourait nos corps nus parsemés de gouttes d'étoiles.
sur tes lèvres scintillait le miel que tu étalais sur mon corps profane, sur ma peau impure, souillée par le mépris et la crasse des hommes.

tu étais toi,
tu étais là
je ne sais pourquoi
mais ne pars pas

ton soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant