1.toujours la même douleur

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11h18,Paris.

Il est 11h18 quand j'ouvre les yeux pour tomber nez à nez avec le plafond blanc. C'est comme si j'avais rien dormi,j'ai fermé les yeux à 5h du matin ou bien même plus cette nuit,mais je ne ressens plus la fatigue. C'est le même schéma depuis cinq jours. Ouvrir les yeux,réaliser que je l'ai réellement perdue,que la douleur est véritablement là. ça fait cinq jours que je ne me pointe plus au lycée,mes parents ont du mal à supporter l'idée que je rate des cours pur une simple "peine d'amour" d'après eux. mais c'est pas si simple,c'était Louisa merde.

Flashback

Je me dirige vers l'appartement de ma belle Louisa,comme chaque soir.Louisa habite seule,parce que ses parents sont tout deux décédés dans un accident il y a neuf mois,alors je lui tiens compagnie le plus possible. Hier elle avait pas bonne mine,tout ça m'attriste,mais tout ce que j'ai su faire c'est lui dire que j'étais là pour elle.

La fameuse phrase ridicule quoi.

Je tourne la clef dans la serrure et bizarrement l'appartement est calme,trop calme. je cris son prénom dans l'entrée,aucunes réponses. c'est en poussant la porte de la chambre que mes jambes me lâchent et que je m'écroule au sol. Elle est bel et bien là,ma Louisa. Elle n'a sûrement même plus mal,ma Louisa. Son corps est inerte et elle ne respire plus. "Je n'ai pas su soigner tes plaies,Louisa,pardonne moi." je répète cette phrase depuis sûrement 20 minutes.

seule un bout de papier longe le sol,il est écrit "Je t'aime tobia,l'amour ne nous séparera jamais,j'avais tropp peur d'avoir mal. pardonne moi."

Fin du flashback

je l'aimais réellement Louisa,elle avait de beaux et de grand yeux noirs,la douceur de sa peau légèrement bronzée continue de tourner en boucle dans mon esprit.nos rapports charnels étaient intenses et nous laissaient le temps d'oublier les douleurs du quotidien. mais la douleur de Louisa revenait de plus loin,elle était morte de l'intérieur avant même que je ne cherche à la réanimer. je n'ai pas su être là,je m'en veux tellement que je ne saurais même pas l'exprimer. je ne retrouverai rien d'égal à elle,des centaines d'appels manqués de mes amis s'affichent sur mon téléphone fissuré par le choque. je ne suis ni capable de répondre ni capable de leur écrire.

un goût amerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant