Les vacances de ma vie

Chapitre 2

Pdv de Simon
Mardi 21 octobre, 6h21.

Je me réveille tout en sueur, à cause d'un cauchemar enfin pas tout à fait un cauchemar, plutôt des souvenirs qui me reviennes.
Je viens de me rappeler de cette fille, c'était ma copine. Il y a longtemps, très longtemps quand on était ados.
Elle s'appelle Pauline enfin dans mes souvenirs et c'est moi qui l'ai quitté. Et oui c'était moi le méchant. Pourtant, on était heureux ensemble, malgré le fait qu'on se disputaient un peu. Mais elle me rappelle tellement de souvenirs, c'est dingue. Il faut absolument que je la voie aujourd'hui. On a tellement à se a raconté, depuis tout ce temps.
Je l'appelle immédiatement, elle ne répond pas, forcément il est un peu tôt !
Je m'habille pour aller a mon cabinet, j'espère la croiser ce matin.
En attendant le métro je regarde partout pour ne pas la louper. Mais à mon avis je ne la verrais pas. Je sors mon téléphone pour vérifier mes messages, j'en ai 2 nouveaux. Un de Rosalie, et un de Elle.
Messages :
Elle : Coucou, tu vas bien ? Tu as essayer de m'appeler ce matin, mais je dormais encore, désolé ! On peut se rappeler ? Maintenant ou dans 15 minutes ? Rappelles moi quand tu as le temps.
Rosalie : Désolé, je ne rentrerais pas très tôt ce soir, j'ai une réunion d'urgence ! Mais j'espère qu'on pourra se voir quand même.

Je l'appelle de nouveau cette fille mystérieuse.
Conversation téléphonique.
-Allo ? Dit-je
-Oui bonjour Simon. Répond-elle.
-Bonjour Pauline, tu t'appelles bien comme ça ?
-Oui c'est ça ! Comment tu as trouver mon prénom ?
-J'ai fait un cauchemar avec pleins de souvenirs cette nuit. Et je me suis souvenus de ton prénom.
-Ah ! Super !
-J'aimerais qu'on se voient ce soir, pour discuter.
-Euh.... oui d'accord.
-Ça te va 19h au café le Corner ?
-Oui, ça me va !
-A ce soir alors !
-Oui à bientôt !
Fin de la conversation téléphonique.
Je me rendis au cabinet.
-Bonjour Julie, dis je.
-Bonjour ! M. Bari vous attends dans la salle d'attente.
-Ok. Super je le prends maintenant.

Elispe de la journée

Je me rends au Corner pour le rdv avec Pauline, j'ai tellement hâte mais je suis un peu stressé car je ne sais pas si je pourrais répondre à toutes ses questions.
Je m'assoie à une table à l'écart, il n'y a pas encore beaucoup de monde. Je regarde l'heure sur mon téléphone et je m'aperçoit que j'ai de l'avance, ce qui est très rare !
Quelques temps après, elle arrive un peu transpirante.
-Desole je suis en retard, j'ai couru du plus vite que j'ai pu mais ce n'étais pas assez pour arriver à l'heure.
-Ce n'est pas grave, le principal c'est que tu sois là !
-Oui, c'est ça ! Dis moi comment t'es tu souvenus de mon prénom ?
-C'était revenu comme dans un rêve !
-Ah bon ?
-Oui, cette nuit j'ai fait ce rêve. Je nous revoyais ado. Je suis tellement désolé de ce qui c'est passé. Tout est de ma faute.
-Mais non, enfin ! On était encore jeune. On ne pouvait pas éviter les erreurs...
-Mais si, je n'aurais jamais du partir ! C'était tellement dur, ma famille ou toi. Toi ou ma famille, ma mère était tellement mal, elle ne te supportait pas et...
Sonnerie de téléphone
-Je dois répondre c'est peut être une urgence...
-Oui, pas de problème, vas-si !
-Merci !

Je sors du café pour répondre, car j'ai vu que c'était Rosalie, et je ne veux pas qu'elle sache que je suis avec Pauline, elle ne le supporterai pas.

Conversation téléphonique

-Allô ? Ah salut Rosalie !
-Salut, je viens de rentrer mais tu n'est pas là ?
-Ah, euh... j'avais oublier de te prévenir... j'ai encore eu un rdv de dernière minute...
-C'est vraiment urgent ?
-Euh... oui, c'est M. Roger, il a encore fait une chute, je dois le voir...
-On se voit ce soir alors ?
-Je sais pas, ça va me prendre beaucoup de temps, mais je rentre des que possible !
-(soupir) Ok.
-Bisous !

Je raccroche sans lui laisser finir sa phrase, car je suis venu ici pour passer un moment avec Pauline, pas pour téléphone avec Rosalie.

-Désolé, ce n'étais pas une urgence, mais je devais répondre.
-C'était ta copine ?
-Euh... oui
-Tu devrais aller la rejoindre...
-Mais non, c'est bon.
-Tu sais, Simon, tu ne devrais pas mentir à ta copine.
-Tu dis ça pour toi, n'es-ce pas ?
-Effectivement, je n'ai toujours pas surmonter cette épreuve... ça a été tellement difficile de te voir partir, en me laissant derrière.
-Je sais, je sais mais je n'avais pas le choix, je n'allais pas me mettre à dos toute ma famille... Ma mère ne m'aurait jamais pardonner !
-Donc, je comptais moins que ta famille ?
-Je n'ai pas dis ça ! C'est juste que...
-Tu sais quoi, j'en ai marre des conversations qui tourne en rond. Es-ce que, si ta mère t'avais laisser le choix, tu serais rester ?
-Je ne peux pas répondre à ça ! Mais je ne sais pas, ça ne c'est pas passer comme prévu, et j'étais pris au piège.
-Tu sais, que MOI, j'ai quitté toute ma famille pour toi. Toute. Je suis venu ici, j'ai dépensé toutes mes économies, pour me payer le billet d'avion ! J'ai lâché mes études, mon boulot... pour un pauvre type, qui m'a vite oublier, et remplacer par une autre !
Elle se mit à pleurer à ce moment là, et sortit du café. Je ne pouvais pas courir derrière elle, elle m'aurait rejeter.
Alors, je rentra chez moi, dépité de ce qu'elle a pu dire à mon sujet. Elle n'avait pas le droit...
En sortant du café, je vis Rosalie, qui me regardait avec son regard colérique. Ce n'étais vraiment pas ma soirée !
-Alpes, c'est ça ? Tu me ment ? Tu passes tes soirées avec une autre fille ? Me cria-t-elle, à la figure.
-Mais non ! Je peux tout t expliquer !
-Ce n'est plus la peine, on ne passe plus de moments ensemble, on ne s entends pas, et la tu décide de voir cette fille, derrière mon dos ? C'est fini entre nous, ça n'a jamais marché de toute façon !
-Mais non, écoute moi enfin !
-Ca ne sert à rien, je te rends tes clefs... je vais dormir chez une amie, je viendrai demain chercher mes affaires.
-Attends, Rosalie ! C'était Pauline !
-En plus ! Je croyais que c'était de l'histoire ancienne ! Tu m'avais dis, que tu l'avais oublier ! Mais non, tu mentais, encore et encore !
-Tu te trompes.
-Je n'ai plus rien à te dire !
Et elle partit, en courant.
Je ne savais pas quoi faire. J'étais perdu, comme cette nuit où j'avais quitter l'Angleterre.
Je ne savais pas ce qui avait pris à Pauline de me jeter la faute...
J'étais tellement fatigue, en colère et honteux, que je rentra chez moi, et m'endormis sur le canapé. Je ne pouvais plus penser à cette histoire !

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