Quand Sigrun lui proposa d'aller voir le concert du groupe de son professeur de dulcian, Frida ne s'imaginait pas que ce soir allait changer sa vie.
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Ce jour là, Frida était seule chez elle, dans sa petite maison au cœur du village. C'Etait une jeune fille de 17 ans, plutôt simple, petite, originale avec ses cheveux bleus et son style de bûcheron canadien en salopette et chemise à carreaux. Elle regardait la neige tomber par la fenêtre quand un coup de téléphone la tira de ses rêveries. C'était Sigrun qui lui proposait de l'accompagner à un concert. Sigrun était la meilleure amie de Frida, une sœur que la vie avait oublié de lui donner. Elles passaient tout leur temps ensemble. C'était une adolescente de 17 ans elle aussi, un peu plus grande que son amie, avec des grosses lunettes sans lesquelles elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, une coupe au carré, et les mains toujours dans les poches.
Les deux amies s'étaient rencontrées au lycée, elles suivaient le même cours de musique et leur passion les avait rapprochées. Frida était une violoniste aguerrie et Sigrun avait commencé le dulcian quelques mois auparavant. Elles aimaient toutes deux partager leur passion.Vers 17 heures, Frida commença à se préparer pour acompagner Sigrun en ville. C'était le mois de novembre et il faisait déjà nuit dehors. Elle détestait ce mois parce qu'Halloween est passé mais ce n'est pas encore Noël, il ne se passe rien en novembre. En relevant ses cheveux en chignon comme elle avait l'habitude de le faire, elle s'aperçut d'une notification sur son téléphone : Olga venait de publier une photo d'elle et son copain. Frida n'avait jamais connu l'amour et elle rêvait d'une histoinere passionelle. Elle soupirat quand soudain quelqu'un frappa à la porte. Sigrun était arrivée.
Frida finit de se préparer et rejoignit son amie. Elle la salua et toutes deux se dirigèrent vers la place des liqueurs de Bacchus, au bar Flan où avait lieu le concert. Elles marchaient dans les rues enneigées ed parlant de tout et de rien, se racontant les derniers potins.
Les deux amies arrivèrent en retard mais heureusement le concert n'avait pas commencé. Elles s'installèrent à une table et regardèrent le trio faire les balances. Sigrun était si fière en montrant son professeur de dulcian sur scène mais Frida ne l'écoutait pas. Son regard était capté par le theorbiste. C'était un homme avec un air assez enfantin, il avait les cheveux bruns et des yeux de la même couleur. Un anneaux ornait son oreille gauche. Il gratouilla un petit air sur son theorbe et dès que la mélodie sonna, ses yeux se mirent à briller : il semblait vivre la musique et Frida ne pouvait pas le quitter des yeux tant il la fascinait. Elle le regarda durant tout le concert, écoutant d'une oreille distraite les histoires que lui racontait Sigrun à propos de Stefansón, le joueur de dulcian. Décidément cet homme la fascinait, ses doigts dansaient sur les cordes tandis que son visage affichait une expression de béatitude. Frida ressentait une drôle de sensation qu'elle ne pouvait pas expliquer au creux de son ventre.
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amour, dulcian et théorbe
Любовные романыdeux histoires, deux musiciens, une élève et une groupie. l'amûûûûr.