La sonnerie retentie enfin. Cette journée de cours était interminable, à chaque minute je me languissait de la revoir. Impatient de retrouver ma possession, avec toutes sortes d'idées perverses en tête.
Evidemment, je me rends directement dans la maison "abandonnée", mais au moment de franchir la porte d'entrée le stresse m'envahi. Cela peut paraitre stupide, mais oui, je suis angoissé à l'idée de retrouver ma victime. Je respire un grand coup et retrouve mon calme, car après tout, c'est elle qui est attachée dans cette cave. Je suis le tortionnaire, elle la victime, nulle raison de stresser.
Je descend l'escalier doucement, me répétant mon entrée en scène qui est déjà toute réfléchie. C'est très simple, entré sans un mot, et lui montrer qu'elle est mon objet, ma chose Puis la toucher, elle doit comprendre qu'elle n'est rien, qu'elle ne possède même plus son corps.
J'insère la clé dans la serrure, déverrouille le verrou, puis ouvre la lourde porte métallique qui ferme la cave. Car oui, en effet, tout est totalement sécurisé, porte métallique fermée à clé, et toutes les parois, dont le plafond, sont faites de briques blanches. Il est donc impossible de fuir la salle, même si elle se sépare de ses liens.
Je m'avance dans la salle et la découvre, allongée sur la table incapable de bouger. Elle est terrifiée.
Je m'approches alors d'elle, son regard apeuré reste figé sur moi. Plus je m'avance et plus je la trouve belle.
Ma main se pose sur sa cheville, remontant le long de son jean, jusqu'à sa cuisse, lorsque sa voix brisée et déchirée à comblé le silence.
-Pitié...
Un seul mot, capable de retranscrire toute sa détresse, et pourtant si vain, si pathétique. Demander la pitié à son agresseur? Cela à t-il déjà fonctionné?
Sans un mot, je reprend mon chemin jusqu'à son entre jambe, et à son contact, ses cuisses se referment violemment sur ma main. Elle commence à comprendre, au fond elle a compris depuis le moment ou elle s'est réveillée là, mais dans sa tête tout se met en place maintenant, jusque là elle a refusée de voir les choses en face. C'est ce que l'on appel l'état de choc.
-Arrête ! Arrête !
Au lieu de paniquer et remuer hystériquement comme je le pensais, elle fond en larme, me laissant totalement désemparé.
Je m'arrête, recule un peu et l'observe, attendant qu'elle se calme.
Ses larmes ne cesse de couler le long de ses joues, elle est prise de sanglots et parait inconsolable. Son état aurai pu faire culpabiliser n'importe qui, sauf moi. Au contraire, voir mon jouet, pleurer ainsi, terrifié, me plait terriblement. Elle prend conscience en pleurant de sa situation, elle s'est faites enlevée, et vas se faire violer. Ses chances de sortir vivante d'ici sont quasi inexistante, et elle est totalement prisonnière, subissant son destin.
Après quelques minutes elle retrouve son calme et me regarde, attendant que j'agisses. Je me rapproches d'elle, et j'essui délicatement ses larmes. Elle ne se débat pas et se laisses faire.
Une idée perverse me vient, je vais la forcer à obéir d'elle même.
-Tu es consciente de ta situation?
-Oui...
Sa douce voix tremblante me fait chavirer, mais je continu dans mon idée.
-Bien, si tu te laisses faire, quoique je fasses sans broncher et que tu restes sage, je serai clément avec toi pour aujourd'hui.
Elle hoche la tête, sans pour autant savoir ce qui l'attend, cette phrase est floue, ma clémence pourrai avoir toutes les formes possibles.
-Je vais te détacher, tu vas te laver et te faire belle. Il y a de quoi faire derrière le rideau, mais attention, si tu tente quoique ce soit je te trancherai les tendons d'Achilles, pour que cela n'arrives plus jamais. Compris?
Encore une fois elle hoche la tête. Je la libère et elle se dirige vers la partie hygiénique de la salle, tirant le rideau pour un minimum d'intimité, un geste futile dans une telle situation.
J'entends l'eau couler le temps de sa douche, puis je l'écoute fouiller les tiroirs, cherchant de quoi satisfaire ma demande. La "salle de bain" est en effet très bien fournis aussi, différants gèles douches et champoings, de quoi ce maquiller, des produits pour la peau et les cheveux, brosses à cheveux, élastiques, pinces etc... Et même des vêtements de rechanges. J'ai pensé à tout.
Elle tire enfin le rideau, vêtu d'une jupe noir lui arrivant mi cuisse, et d'un haut blanc dentelé au niveau des épaules et du cou, ses longs cheveux rouges, tombant simplement dans son dos sans attaches.
Elle est juste splendide.
-Tu es magnifique.
Gênée d'être complimenté par son agresseur elle baisse le regard, fixant le sol.
Malheureusement pour elle la partie simple et agréable prend désormais fin.
-N'oublie pas, laisse toi faire et ça ira.
Je m'approches d'elle, et relève son menton, elle me fixe un instant dans les yeux avant de détourner le regard. Sans un mot de plus, je l'embrasse. Comme demandé elle ne bouge pas, mais le plus difficile reste à venir.
Ma main se pose sur sa cuisse, comme tout à l'heure, et remonte tout doucement, jusqu'à sa culotte. Je la caresse doucement à travers, sa respiration s'accélère, son corps se crispe, mais elle reste docile. Je l'embrasse à nouveau et sa culotte se mouille peu à peu. Mais j'ai promis d'être clément si elle obéissait. Alors je m'arrête et lui dit :
-Tu as été sage, donc je ne te toucherai pas plus aujourd'hui.
Je m'éloigne d'elle, un rapide coup d'oeil à ma montre m'indique qu'il est 17h 41, et je dois être rentré avant 18h. Elle est ma prisonnière, mais je suis aussi prisonnier de ce qui m'entoure.
-Je dois y aller.
-Et...Quesque je vais faire moi?
-Rien, tu vas rester ici, et attendre que je reviennes.
-Mais je n'ai pas de quoi manger, ni boire !
Sa protestation me fait sourire.
-Tu pourras facilement tenir jusqu'à demain sans manger, je t'apporterai de la nourriture, et pour ce qui est de boire, tu as une douche pour le moment. Je t'apporterai aussi de l'eau, mais cela fera l'affaire pour la nuit. Et puisque tu as agis en bonne soumise, je ne vais pas t'attacher pour la nuit.
-A demain?
Elle ne répond pas mais acquiesce. J'ouvre la porte et la referme à clé en vérifiant qu'elle est bien verrouillée. Une seule erreur de ce genre et je perdrai ma chose, et je découvrirai également les joies de la prison. Alors mieux vaux être méthodique et tout vérifier.
En rentrant chez moi je repenses à tout cela, et il vrai que cette fille est intelligente, je l'ai contrôlé en lui donnant de nombreux ordres, mais elle a fait d'excellents choix. Elle a volontairement mis une jupe et un haut en dentelle. il y avait pourtant beaucoup d'autres vêtements, mais elle s'est habillée de sorte à paraitre sexy, pour me plaire, et ainsi être sûr que je sois clément.
Elle est très intelligente, et elle va chercher à me manipuler pour pouvoir s'en sortir le mieux possible voir fuir. J'aurai donc intérêt à me méfier.