Un matin d’été , le soleil luisait
ces rayons puissants,la clairière blanchissaient
La nature était entrain d’atteindre son orgasme
Les oiseaux chantaient , immuable fantasme
Ce jour débutait comme les autres avant
Étalé sur mon lit , mon livre devant
plongé dans mon roman , ignorant le temps passer
Oubliant ma promesse , À dix heures de l’appeler
Quand je m’en suis souvenu , je me hâtai
En préparant les mots pour pouvoir m’excuser
Mais.... Elle n’a pas décroché
Car à la vie elle s’est plus accrochée
J’aurais voulu être à son chevet
mais que je la perturbe les autres redoutaient
Et le téléphone sonna , et sonna encore
Mais la vie avait quitté son corps
J’ai cru qu’elle voulait que je paye mon erreur
Je continuai de l’appeler , et avec ardeur
Encore le répondeur....
Je me suis remis à ma besogne
Mais je fus surpris par l’écho qui résonne
Les cris « hors décibel « de mon Frère en larme
Et suivis de ses mots qui tout d’un coup m’alarment
: « Maman est morte »
Été maudit , été de Malchance
Et mes larmes de sang rejoignent la danse
Été de juin , Été de deuil
La mort franchit le seuil .
Claudemy, les vers alarmés.
