Sous le tablier

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PDV Katsuki :

Enfin, ma journée de travail se termine, j'ai dû rester plus tard à cause d'un vilain braquant une banque dans mon secteur. Bien sûr, je l'ai défoncé cet enfoiré, ça lui apprendras à me forcer à faire des heures sup. Maintenant je n'ai qu'une envie : rentrer à la maison retrouver mon homme qui doit m'attendre, inquiet de ne pas me voir rentrer. Je regarde mon téléphone, fait chier, je devrais être rentré depuis presque 2 h. Je me dépêche de récupérer mes affaires après avoir mis mon costume dans mon sac, salue mes collègues et rentre chez moi à toutes vitesse. Je prend la route qui me mène à la maison que je partage avec Eijiro. Je suis avec la tête d'orties depuis le début de la première. Quand on a débuté dans le métier de héros, on a pris un petit appartement chacun ; notre famille n'étant pas encore au courant pour nous. Puis au bout de deux ans, nous avons décidé d'emménager ensemble, et nos salaires nous ont permis d'acheter une belle petite maison où nous vivons depuis maintenant un an. Malgré les années, je suis toujours autant amoureux de ma tête d'orties, et il me le rend bien. Là je n'ai qu'une envie, arriver chez nous pour le serrer dans mes bras, il me manque ce con. J'arrive devant notre nid douillet, je gare ma voiture sportive à côté de la moto rouge de kiri et me dirige vers la porte d'entrée que j'ouvre en criant :

''Je suis rentré !''

Pas de réponse.

Mais j'entend du bruit dans la cuisine. Je pose mes affaires, retire mes chaussures et me dirige vers la source du bruit. Et là, une vue des plus belles s'offre à moi, mon homme est dos à moi, torse nu, seulement vêtu d'un short et d'un tablier, me laissant ainsi admirer les muscles de son dos se contracter tandis qu'il prépare à manger. J'ai chaud d'un coup. Même après tout ce temps, il me fait énormément d'effet. Il faut dire qu'il a pas mal pris du muscle depuis le lycée, son corps d'adulte lui a offert un dos large et des épaules carrées qu'il a sublimés par le sport. Malgré cette belle musculature, je reste le plus grand.

Le voir comme ça fait naître une douce chaleur dans mon bas ventre. Comment c'est possible d'être aussi sexy sérieux ?!

Apparement il ne m'a toujours pas remarqué, ça me donne une petite idée qui fait apparaître un sourire carnassier sur mes lèvres. Je m'approche sans bruits de lui puis enroule mes bras autour de sa taille - il sursaute légèrement à mon contact mais ne bronche pas. Je continue en posant ma tête dans le creux de son épaule, après avoir déposé un baiser sur la joue.

''Bonsoir mon amour'', lui dis-je.

''Tu rentres tard'' me répondis-t-il.

''Je sais, désolé, j'ai eu une mission de dernière minute : un cambriolage de banque.''

''Tout de même, je m'inquiétais, je sais que ça fait partie du métier, mais tu aurais pu m'appeler.''

''Mais tu m'a écouté Eiji ? Un cam-bri-o-lage ! J'allais pas demander aux braqueurs de faire une pause le temps que j'appelle mon mec!''

A la fin de ma phrase, Eijiro tourna de nouveau la tête vers le plan de travail, il gonfla les joues et remua des hanches pour que je le lâche. Je resserai mon étreinte, me doutant de la raison derrière cela.

''Je rêve ou tu boude ?'' lui demandais-je.

Pour seule réponse, il gonfla un peu plus ses joues. Ouais, il boude.

Oh, il veut jouer à ça, très bien. Etant d'humeur taquine, je commençai à l'embrasser dans la nuque.

PDV OMNISCIENT:

Katsuki commença à embrasser Eijiro dans la nuque, déplaça ses baisers sur ses épaules pour finir par remonter au creux du cou de son amant, dans sa zone sensible, le contact des lèvres de Katsuki dans son cou provoqua un frisson dans le corps d'Eijiro. Il retint un gémissement, il ne voulait pas donner ce plaisir à son homme, après tout, il boudait toujours. Mais la douce torture ne s'arrêta pas là. Pour accompagner ses baisers, Bakugo glissa ses mains sous le tablier que portait Kirishima afin de caresser sa peau à nu, il frôla ses hanches du bout de ses doigts et vint ensuite caresser son ventre en faisant de petits cercles. Voyant que ce n'était pas assez, le blond cendré remonta l'une de ses mains jusqu'au torse d'Eijiro, effleurant du bout de ses doigts les muscles arrondis de ses pectoraux, il continua son petit manège jusqu'à arriver au niveau d'un des tétons de sa victime qu'il caressa du bout des doigts. A ce contact Eijiro eu un sursaut de surprise et tenta de retenir à nouveaux ses gémisements en se mordant les lèvres. Il serra les poings sur le plan de travail afin de ne pas céder. Katsuki, voyant son amant sur le point de craquer, décida de lui apporter le coup de grâce, sa deuxième main, toujours occupée à caresser les hanches du rouge, remonta jusqu'au deuxième téton d'Eijiro qui subit le même sort que le premier. Cette double caresse sur cette zone sensible de son corps eu raison des efforts du plus jeune, son dos s'arqua à ce contact délicieux, et de doux gémissements s'échapèrent de ses lèvres. A ce son, Katsuki sourit, satisfait ; il avait gagné, Kirishima était maintenant à sa merci. Il continua ses caresses, faisant rouler les boutons de chair entre ses doigts, les faisant durcir. L'intensification de son toucher fit frissonner Eijiro qui gémit plus fort, il arcqua davantage son dos jusqu'à ce que ses fesses rencontre l'intimité de Kastuki, que les gémissements incessants du plus jeune avait gonflé de désir. Kastuki passa alors sa langue dans le cou de son amant et remonta jusqu'à son oreille, dont il lécha d'abord le lobe puis remonta avec sa langue jusqu'au cartilage, cet acte provoqua de nombreux frissons chez Eijiro.

[KIRIBAKU] Receuil One-shot LemonWhere stories live. Discover now