Kanora L'épée Sacrée [Terminé]

Chapitre 30 le village maudit

Nous arrivons enfin en haut de la montagne.
Je me tourne pour regarder mais me retourne aussitôt.
La vue est magnifique, seulement, je crois que j'ai le vertige.
Normalement j'ai pas le vertige, mais là, nous avons escaladé la montagne là plus haute de ce monde.
Ceci nous montre bien que nous sommes sur la bonne piste.
De l'autre côté de la montagne, la pente est moins rude et il y a carrément une piste descendant jusqu'en bas de la montagne.
Nous commençons à suivre le chantier et prenons peut-être moins de trente minutes pour arriver en bas.
Quand nous arrivons au pied de la montagne, se tient face à nous un village.
Oui un village avec des maisons, des villageois...

- Hisaki, c'est pas un peu bizarre ?
Ce village n'existe pas sur la carte, et aucun démon ne semble l'avoir posséder. Hors, chaque village a été posséder.

- Je suis d'accord, mais nous n'avons pas le choix car je ne vous pas d'autres endroits où dormir, et puis, peut-être que c'est juste une coïncidence.

- Ouais, un peu bizarre ta coïncidence.

- Non, moi je suis d'accord avec Hisaki, pas envie de dormir dehors. dit Lisa.

Parfois Lisa m'étonne. Quand je l'ai rencontré, elle était la fille s'en fichant un peu de tout, et maintenant que je là connais, on dirait une autre personne.

- La majorité l'emporte.
Allons jeter un coup d'oeil.

Nous avançons vers une maison avec écrit dessus "auberge des montagnes maudites".
Ce nom m'intrigue.
Pourquoi les montagnes maudites ? Est-ce en rapport avec les démons que nous avons vu hier ?
Nous entrons dans l'auberge.
Un homme tient l'accueil.
L'endroit semble en piteux état et est poussiéreux.
Il ne doit pas y avoir grand monde qui vient ici.

- Bonjour Monsieur, avez-vous trois chambres ?

L'homme nous regarde.

- Non, il ne me reste qu'une chambre avec trois lits.

C'est pas que ça m'embête, mais l'homme nous ment.
Toutes les clés de chambres sont derrière lui.

- Bien, c'est d'accord.

- Parfait. Le repas se fait à dix-neuf heures et le petit-déjeuner demain matin à six heures.

- D'accord.

L'homme nous tend une clé que je prends.
Heureuse qu'il n'ai pas parlé de payer, nous n'avons pas pris d'argent avec nous.
Nous montons à l'étage avec des marches qui grincent, une horreur.
La clé porte le numéro dix et nous avançons jusqu'à la porte dix.
J'enfonce la clé dans la serrure et là tourne.
La porte s'ouvre dans un grincement.
La lumière est une vieille lampe à huile et les lits des bottes de pailles avec une maigre couverture. Il y a une fenêtre toute petite avec des barreaux.
Il fait froid.
Je fais une grande flamme dans la cheminée qui est éteinte.
Nous pouvons mieux distinguer la pièce.
Nous nous asseyons sur nos lits et discutons.
L'heure du dîner arrive et nous descendons.
Autour d'une grande table se trouvent plusieurs personnes.
Nous nous asseyons aux trois places restantes et les plats arrivent.
Un peu de salade et de radis font office de dîner dans mon assiette.
Je mange et avale.
Pour une raison inconnue, j'ai comme l'impression de n'avoir rien mangée.
Nous finissons de manger et remontons.

- C'était dégoûtant !

- C'est bien toi qui voulait dormir en intérieur un Lisa ?

- Oui, et ben alors ? On a commême le droit d'avoir de la vrai nourriture ?

- Je suis là seule à trouver que cet endroit est bizarre. J'ai comme un mauvais pressentiment.

Ils se me regardent et semblent réfléchir.