~ Chapitre 4 ~

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     Après un petit moment, qui m'a semblé être une éternité, posé sur mes lèvres, Baptiste se décolle tout doucement de moi et laisse ses yeux me fixer.
     Il m'a fallu cinq secondes pour l'embrasser à mon tour, je pose mon bras droit autour de son cou et il ne me repousse pas bien au contraire, il me porte. C'est incroyable comme je me sens bien, on se connaît à peine, mais il y a cette chose en lui qui m'attire.
     On se décolle à nouveau, il m'embrasse sur le front et remonte sur sa moto avant d'enfiler son casque, il me fait un clin d'œil avant de me dire " à plus ma belle ".

     Je décide de rentrer chez moi quelques minutes après et au moment où j'ouvre la porte, j'aperçois deux lettres posées sur la table. L'une d'entre elles est de ma mère, me signalant qu'elle ne sera pas là de la nuit et qu'elle rentrera demain midi, et l'autre est bien enveloppé avec signé "C".
     J'ouvre cette lettre très rapidement en faisant bien attention à ne pas la déchirer. Quand je lis cette lettre, j'en ai les larmes aux yeux :

" Ambre, je suis désolée de ne pas t'avoir donné de nouvelles plus tôt, mais il se trouve que je suis partie en vacances avec mes parents à la dernière minute. Mon père est rentré de tournage lundi et mercredi, on est partis. Alors j'espère que tu ne m'en veux pas de trop, je reviens dans deux semaines.
Amuse-toi bien, je te fais de gros bisous ! "

Clarisse ♡ 

     Après avoir lu sa lettre, je réalise que je vais passer deux semaines de plus toute seule à m'ennuyais. Puis en plus, je ne peux pas aller à la salle d'escrime, donc ces deux semaines vont être longues...
     Il était plus de minuit, je file me brosser les dents et je me faufile son la couette. Pas besoin de quoi que se sois 3 minutes après je dormais déjà.

     La première chose que j'entends à mon réveil, c'est ma mère qui hurle à la porte. Puis en plus, je ne peux pas aller à la salle d'escrime, donc ces deux semaines vont être longues... C'était pourtant bien elle qui à huit heures du matin frapper à la porte comme une hystérique. Je descends en quatrième vitesse pour lui ouvrir :

- Eh bien ! Ce n'est pas trop tôt, dix minutes, dix minutes que je frappe à la porte. Tu comptais me laisser dehors ou quoi ?

- Je dormais, je n'avais pas entendu !

- Il est dix heures du matin et tu dors encore. Non mais ca ne va pas.

- Oh, ca va ! Laisse moi tranquille, je suis en vacances, tu sais ce que ça veut dire le mot " vacances " ?

- Bon arrête de me prendre pour une idiote. Bon maintenant que tu es levée, tu vas venir avec moi faire des courses.

- Ok, laisse-moi le temps de m'habiller et j'arrive.

     Je cours vite dans l'escalier, je prend un jean kaki dans mon dressing, puis un tee-shirt blanc avec des rayures horizontales noires. Je mets une ceinture épaisse noir, je me dirige dans ma salle de bain. Je me nettoie le visage avec une lotion anti-imperfection, je mets une crème hydratante puis je me mets du mascara. J'attrape ma veste en cuir et mes baskets blanches et je descends dans le salon.
     Ma mère part devant, je ferme la porte derrière moi puis elle démarre la voiture. J'ouvre la portière, je monte et m'attache d'une seule main sans problème. La route ce passe sans un bruit.
    Quand on arrive devant le centre commercial, je me détache, j'ouvre la portière puis descends chercher un chariot. Ma mère me rejoint puis on entre. Je préviens ma mère que je fais un tour dans certains magasins et que je la rejoindrai plus tard. Elle me donne cinquante euros, puis je pars dans le premier magasin de vêtements que je vois.
    
     J'étais entrée chez " Bonobo " je traverse le côté " homme ", je finis par arrivée au côté " femme ", je trouve une magnifique robe noir et blanche.
Le haut de la robe est blanc avec un petit décolleté et elle couvre tout juste les épaules. Le bas est noir, il s'arrête juste au-dessus du genou, et il est un peu évasé. Le haut et le bas sont rejoints par une ceinture élastique grise.
     Je l'essaie puis je file en caisse, je la paye puis je pars rejoindre ma mère dans la grande surface. Après avoir fait la moitié des rayons sans la trouver, je finis par lui envoyer un message. En attendant sa réponse, je parcours le magasin de fond en comble.
     Elle finit par me répondre au bout de dix minutes. Je la rejoins à l'épicerie du deuxième étage comme elle me la demander. Et au bout de l'allée, je l'ai aperçu. Clarisse était à l'autre bout de l'allée. Je suis restée bouche bée, la veille, elle m'a dit qu'elle a été obligée de partir en vacances à la dernière minute et là, je la vois devant moi.
     Sans réfléchir je l'appelle...

- Allô !

- Ca va ?

- Oui et toi ?

- Super ! Comment ce passe tes vacances ?

- Génial ! Il y a du soleil du matin jusqu'au soir et les coucher de soleil sont magnifiques.

- C'est super pour toi. C'est quoi tout ce bruit autour de toi ?

- Je fais les magasins avec mon cousin et toi ?

- Je suis au centre commercial avec ma mère.

- À quel centre commercial ?

- Celui de la partie Nord de la ville.

- Ah, je vois... Tu t'es acheté quelques ch...
       Au même moment, quelqu'un me rentre dedans. C'est elle ! Elle est sous le choc, elle veut sortir quelque chose de sa bouche, mais le son ne sort pas.
Elle se cache le visage avec ses mains et des larmes coulent sur ses joues roses.

- Ben alors, je croyais que tu étais partie en vacances avec tes parents et des cousins !

- Je...je...je ne sais pas quoi te dire je...

- Pas la peine de vouloir inventer des excuses, pourquoi tu m'as menti ?

- Je...je ne sais. J'étais peut-être désespérée à l'idée que tu allé partir un mois au Seychelles, l'été prochain.

- Tu as fait ca parce que l'année prochaine, je pars un mois ?
C'est une excuse bidon !

- Je suis désolée, si je t'ai laissé toute seule.

- Oula ! Ne t'inquiète pas pour ça Baptiste était la pour me tenir compagnie.

- Baptiste ! Il a enfin osé faire un pas vers toi.

- Comment ça ?

- Je l'ai surpris une fois en sortant de l'escrime, il parlait de toi à ses potes.

- Ah d'accord. Bon bah, je vais y aller, ma mère va m'attendre.

- Ok, salut !

- Salut !

      Je file à l'épicerie en moins de deux ma mère morte d'inquiétude, m'avait appelée une bonne dizaine de fois. Je lui envoie un message en même temps de marcher pour lui dire de ne pas s'inquiéter et que j'arrivais.
     Elle me fait signe dès qu'elle me voit, je me dirige vers elle et elle me tend les clés de la voiture. Je descends les deux étages par les escalators, et sors sur le parking. Ma mère me rejoins pas longtemps après, elle démarre la voiture et roule vers la maison.

     Le trajet se passe dans un silence complet...

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 06, 2020 ⏰

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