Karma x OC (en pause)

Chapitre 1

NDA : les personnages seront en terminale et auront donc 17/18 ans. Ils seront au lycée Kunugigaoka. L'histoire se déroulera selon plusieurs point de vue (PDV).

Les paroles prononcées en anglais seront en italique.

PDV de Lia :

Enfin ! Ça y est ! On est sorti de cet avion avec ces gosses qui pleurent. Je me dirige vers le tapis avec les bagages quand mes deux petites tornades préférées sautent sur mon dos et disent simultanément :

« Eh ! Lia, t'as vu ils se ressemblent tous !  »

Suite à cette réflexion digne d'eux, je ne peux m'empêcher de pouffer de rire. Ma mère dit alors :

« Ne les encourages pas non plus. »

Je lève les yeux au ciel et elle soupire d'exaspération. Nous récupérons donc nos valises et nous dirigeons vers notre voiture de location. Après une vingtaine de minutes de route, nous arrivons dans notre nouvelle maison.

Et le meilleur dans tout ça c'est qu'elle n'est qu'à 20 minutes à pieds de mon nouveau lycée, génial, non ? Absolument pas, c'est chiant à en crever les cours. Bref, j'ouvre la porte et monte à l'étage et choisis la chambre au fond du couloir. Pourquoi me demandez vous ? Eh bien, parce que c'est la pièce la plus éloignée de la chambre de ma mère et l'autre. En plus, elle est juste en face de la salle de bain.

Je pose mes affaires et m'affale sur mon matelas préalablement déménagé. Les garçons font un boucan d'enfer dans leur chambre et comme ils m'empêchent de rester comme une grosse baleine affalée sur mon lit, je vais voir ce qu'ils fabriquent.

Je passe ma tête à travers l'encadrement de la porte et les aperçois qui saute sur lit comme des dératés. Ils m'épuise. Je m'avance dans la chambre et en attrape un au vol. Tandis que le second s'arrête immédiatement pensant qu'il a fait une bêtise. Je leur propose d'aller faire un tour pour se dégourdir les jambes après ce long voyage. Ils remettent leurs chaussures et commencent à courir dans les escaliers en gueulant à tue tête :

« On sort avec Lia ! On sort avec Lia !  »

C'est à ce moment précis que ma mère débarque et qu'elle nous fait ses remarques habituelles comme ne pas parler aux inconnus, rentrez à l'heure... (TMTC bien évidemment tu coco)

On lui dit qu'on rentre dans moins d'une heure et nous filons aussitôt. Avec mon téléphone, je trouve un parc pas très loin et mes frères s'empressent de prendre un ballon, enfin nous voilà partis. Soudainement, sur le chemin, Jayden me demande inquiet :

« Lia est-ce que je vais réussir à me faire des copains à l'école ?

- J'en suis sûre et puis si c'est pas le cas Thomas sera avec toi et vous serez tous les deux, dis-je attendrie par la petite bouille de mon frère et en lui prenant la main.

- Merci Lia ! T'es trop la meilleure grande sœur de l'univers ! s'exclame Jayden.

- Ouais, c'est trop vrai ! renchérit Thomas.

- Mais vous, vous êtes trop les meilleurs frères de l'univers, dis-je en leur ébouriffant les cheveux. »

Nous arrivons au parc et commençons une partie de basket, nous faisons un deux contre un, avec les deux petits monstres face à moi. Et, bien évidemment, j'ai gagné, en même temps ils sont haut comme trois pommes et ils se disputent dès qu'ils ont la balle pour savoir qui va tirer au panier. Ah ! Les gosses, je vous jure.

« On rentre à la maison maintenant ou un fait quelque chose d'autre ?

- On peut refaire une partie steuplaît ? m'implore Thomas les mains collées en signe de prière.

- Ok. Ok mais va chercher le ballon vu que tu l'as quillé* dans le buisson là bas.

- Ouais ! Trop bien, s'exclame- t-il en courant vers le buisson. »

Mais avant qu'il n'ai pu atteindre le ballon, un garçon aux cheveux rouges et au sourire sadique s'en empare et refuse de le lui rendre.

« Est-ce que vous pouvez me rendre le ballon, s'il vous plaît, monsieur ? demande poliment mon frère.

- Si tu le veux, attrape le, intime le garçon en levant encore plus les bras »

Trop c'est trop ! Personne ne s'en prend à mes petits frères impunément.

« Oh, le poivron tu lâches ce ballon, immédiatement, lui rétorquai-je d'un ton froid et autoritaire.

- Eh ! T'en fais du bruit toi pour une si petite fille. T'es sûre que t'as la permission de 18h ? Lança le rouge

- Alors y'a deux solutions : soit tu fermes ta grande gueule et tu lui rends son ballon, soit je te fous une baffe tellement forte que tu vas gentiment rentrer chez ta maman en pleurant. Maintenant tu choisis, lui répliquai-je avec un regard meurtrier.

- Eh bah dis donc c'est que la naine a du répondant. Ok, j'accepte de rendre le ballon au gosse, dit-il avec un ton condescendant. A la revoyure belle inconnue, lança le rouge avec un clin d'œil avant de détaler de notre position. »

Je regarde l'heure et vois qu'il tant de rentrer. Il nous a fait perdre un bon quart d'heure avec ses conneries l'autre là. Du coup, nous voilà parti bras dessus, bras dessous vers notre nouvelle maison.

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846 mots

*quillé : perdu / coincé (dans un arbre ou sur un toit...)

Je vous l'écrit car je risque de l'utiliser inconsciemment, ce mot faisant parti de mon vocabulaire courant.

Voilà mon premier chapitre. J'espère qu'il vous a plu et que la suite sera bien aussi. Si vous avez des remarques n'hésitez pas à me le dire en commentaire.

PS : j'écris sur téléphone pour l'instant donc peut être qu'il y a ou y aura des fautes de frappe.

Bon bah du coup : kiss kiss sur vos joues de crasseux ❤️❤️❤️