OS déjà publié sur "Taekook fête Halloween" de omegakooks !
(La majorité des lecteurs n'ont pas compris l'OS, alors si c'est aussi votre cas, relativisez xD)
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« Putain, ça m'excite tellement quand tu te déguises en fantôme. »
Je soupirai bruyamment contre les lèvres de mon petit-ami, simplement découvertes par une fine fente dans le tissu blanc du costume. Taehyung m'embrassa avec ferveur, et l'érection dans mon pantalon devenait de plus en plus douloureuse, au fil de l'échange.
Ce soir, c'était Halloween. Et on comptait bien en profiter à notre manière.
« Chaton, tu permets que je te fasse l'amour ? » il susurra délicieusement au creux de mon oreille, sans oublier d'y déposer un voluptueux baiser au passage.
De nature taquine, il semblait prendre un malin plaisir à me provoquer de la sorte. Et il savait que j'aimais ça. Que ça m'allumait.
Je rejetai violemment la tête en arrière; aussitôt ses lèvres se précipitèrent sur la peau désormais pleinement exposée. Taehyung me dévorait le cou d'une ardeur non-dissimulée, sans aucune retenue. Ce qui ne fit qu'attiser le brasier qui siégeait au sein de mon bas-ventre.
Et de mon cœur.
Quelques secondes passèrent avant qu'il ne me fasse reculer avec douceur. Ses yeux pétillants se plongèrent dans les miens. J'avais l'impression qu'ils me lançaient des appels d'amour.
À plusieurs reprises, je me pris les pieds dans son déguisement de fantôme, manquant de me rétamer au sol sous son rire purement moqueur. Néanmoins ses bras, au travers du costume, me retinrent à chaque fois. Je me retrouvai bien vite allongé sur le canapé du salon, Taehyung au-dessus de moi. Il me surplombait d'une aura dominante et purement érotique, me rendant toujours plus excité de lui.
Ses yeux noircis par le désir me scrutaient sans aucune gêne, à travers le tissu quadrillé de la fente oculaire, comme s'il se régalait visuellement du plat qu'il s'apprêtait à dévorer. Cette manière de me regarder comme si j'étais la plus belle merveille du monde, le sujet de tous ses désirs, était véritablement sans prix.
Sa main, toujours au travers du déguisement, descendit le long de mon torse nu, alternant entre effleurements fébriles et franches caresses. Et même si le tissu me chatouillait de temps à autre, je m'en fichais bien à l'heure actuelle. J'avais comme qui dirait, d'autres préoccupations.
Désireux de le toucher moi aussi, j'encerclai son dos de mes deux mains. Et après un énième regard fiévreux, nos lèvres se joignirent presque brutalement. Je sentis immédiatement ma température corporelle grimper en flèche. J'avais terriblement envie de lui, qu'il me fasse l'amour avec cette pointe de bestialité qui me faisait voir les étoiles.