17 décembre

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Jeudi 17 Décembre

Lorsque Ori arriva chez Bilbon, celui-ci lui ouvrit la porte avec un sourire béa qui ne l'avait pas quitté depuis deux jours, depuis que Thorin l'avait embrassé. Les deux hommes s'envoyaient régulièrement des messages et Bilbon ne redescendait pas de son nuage.

Une fois les pizzas commandées et les bières ouvertes, Ori demanda à Bilbon la raison de ce grand sourire. Bilbon se fit un plaisir de lui raconter, dans l'ordre, tout ce qu'il c'était passé depuis leur dernière soirée pizza, le mercredi de la semaine précédente.

Les yeux de Bilbon brillaient alors qu'il racontait et son cœur se mit à battre très fort lorsqu'il narra le baiser.

Ori exprima sa joie pour son ami et raconta à son tour, à la demande de Bilbon, comment les choses avançaient avec Dwalin.

« Depuis le verre qu'on a prit tous les deux mardi de la semaine dernière, on s'envoie des messages tous les jours et il m'a invité à dîner chez lui samedi soir. J'ai à peine eu le temps de retirer mon manteau qu'il m'embrassait. Il embrasse SU-PER BIEN ! Oh si tu savais, il m'a presque fait jouir avec un seul baiser. »

Bilbon rit à cette déclaration. Ori exagérait très rarement. Et le jeune homme se consumait pour le professeur d'histoire depuis si longtemps qu'en effet, l'ombre de la jouissance avait dû être présente très rapidement.

« Il m'a demandé si j'avais faim. Mais c'est lui que je voulais manger à ce moment-là ! Alors nous sommes allés dans sa chambre et... Oh par Mahal ! C'était génial. »

Bilbon continuait de rire, le bonheur de son ami était contagieux et Ori était euphorique en racontant cette soirée chez Dwalin.

« Après ça on avait faim. Il avait cuisiné, c'était très bon mais on n'est pas restés très longtemps à table... sa chambre est nettement plus confortable. »

« Laisse-moi deviner, tu as passé le week-end chez lui et tu étais en retard lundi parce que lui ne travaillait pas et que tu as eu du mal à le quitter ? » Suggéra Bilbon, ayant espéré ce scénario pour son ami depuis qu'il lui avait annoncé son retard.

« Oh oui ! c'était trop bien ! »

« Et depuis ? » Demanda Bilbon, se demanda si Ori avait réintégré son appartement depuis.

« Depuis, on est un soir chez l'un, un soir chez l'autre. Là il attend que je le rejoigne chez lui. »

« Vous n'étiez pas trop déçu de devoir vous séparer un peu ? » se moqua gentiment Bilbon.

« Rigole ! Mais je l'ai sentit un petit peu jaloux lorsque je lui ai dit que je venais chez toi. »

« Tu pourras le rassurer en lui disant que je suis avec un de ses amis du coup ! »

Tous deux rirent à cette coïncidence. Il continuèrent de discuter dans la bonne humeur jusqu'à ce que le portable d'Ori ne vibre vers vingt-trois heures. Dwalin commençait à s'inquiéter. Bilbon le raccompagna avec un sourire, amusé de voir son ami si heureux que son compagnon soit jaloux alors que lui-même était soulagé que Thorin ne le soit pas.

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