21 décembre

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Lundi 21 Décembre

Ils étaient partis en moto en milieux de matinée jusqu'à la côte à environ une heure de route. Thorin s'était assuré que Bilbon était bien équipé avant de prendre la route et qu'il n'aurait pas froid sur la moto. Malgré cela, les deux hommes avaient été heureux d'arriver au gîte qui les accueillait pour la nuit et de pouvoir y boire un bon thé chaud.

Ils avaient mangé dans un délicieux petit restaurant le midi sur le remblais puis avaient profité du soleil d'hiver pour se promener sur la plage déserte.

Ils avaient bien discuté, continuant de se découvrir, notamment sur ce qui était arrivé au brun ces dernières années.

« Ma sœur Dis, a eu Fili à dix-huit ans, j'en avais quatorze. Kili est arrivé trois ans après et l'année suivante, leur père est décédé. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour soutenir ma sœur et mes neveux. Mais il y a deux ans. J'étais en week-end avec les garçons. La maison de ma sœur a prit feu. Ma sœur... »

Les larmes montèrent aux yeux de Thorin, Bilbon serra sa main pour lui donner son soutien mais il ne voulait pas dire de futilités qui pourraient perturber plus encore le brun.

« Ma sœur est décédée. J'ai fait ce que j'ai pu pour les garçons. C'est à ce moment-là que Tauriel a rencontré Kili et que mon ex m'a quitté. J'ai pris un arrêt maladie d'un an et demi, pour me reconstruire et soutenir les garçons. J'ai repris le travail il y a six mois... et maintenant je t'ai toi ! J'ai envie de croire que les choses sont à nouveau en train de prendre une tendance positive. »

Bilbon prit son homme dans ses bras.

« Je crois aussi que les choses ne seront que meilleures maintenant. » Lui chuchota-t-il à l'oreille.

Thorin lui rendit son étreinte. Il sécha rapidement ses larmes et passa sur un sujet beaucoup plus léger : toutes les bêtises que ses deux neveux avaient pu faire. Et il y en avait ! Ils rirent tout l'après-midi de ces anecdotes. Ils en riaient encore en allant dîner mais se calmèrent en rentrant à leur gîte.

Une fois couchés, Bilbon se fit entreprenant. Il ne se sentait toujours pas prêt à faire l'amour avec son homme mais il y avait d'autres possibilités pour se faire plaisir mutuellement. Les deux hommes se découvrirent à nouveau de leurs mains et de leurs bouches. La chambre fut rapidement emplie de gémissements de plaisir et la température monta de quelques degrés. Se sachant seuls dans le gîte, ils ne muselèrent pas l'expression de leur plaisir qui monta rapidement dans les décibels.

Lorsque le silence revint dans la chambre, ils prirent une rapide douche tous les deux puis se lovèrent dans les bras l'un de l'autre pour passer une bonne nuit de sommeil.

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