03 [l.t]

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-La pluie et le soleil-

Dans la vie du jeune homme, il avait toujours eu des alternances sur les temps de pluies et de soleil dans sa vie. Toujours. Jamais les deux en même temps. Jamais. Il en rêvait pourtant, mais le monde n’était jamais là pour les lui donner. Mais dès que le monde voulait mitiger son cas, Louis fuyait encore et encore. Il avait peur, de ce que pourrait être son cas en mitigé.

Pour lui, il ne pouvait jamais y avoir de juste milieu. Il suppliait le monde pour connaître ce juste milieu, mais quand il était à porté de main, il se le refusait. Comme s’il n’en aurait jamais le droit. Comme si la possibilité d’être, dans un juste milieu n’était pas fait pour lui, comme s’il en avait pas le droit, comme s’il n’était pas assez bon ou pas assez mauvais que pour y goûté. Louis n’est pas narcissique, mais il est vrai, que cela lui arrive couramment de se jeté des fleurs. De temps à autre, ça ne fait jamais de mal. Du moins, pas chez Louis. Il se refuse le beau temps quand il y a des orages. Il préfère qu’il passe, avant que le soleil ne puisse être présent. Ou sinon, il aggrave la situation, à ses risques et périls.

Il s’en fout d’avoir mal, plus qu’il ne devrait, parce qu’il est persuadé que lorsque le temps de la vie est mitigé, il aurait encore plus mal. Mais ce n’est pas le cas, mais cela il ne le saura pas si tôt. Il faudra d’abord passé par une étape. L’amour.

L’amour avec un grand A bien sûr. Mais n’importe quel amour avec un grand A non plus. L’amour avec un grand A en quatre mois nommé Valéria. Il avait suffit de sept lettres, d’un sourire, d’une fin d’hiver frileux, pour que Louis soit amoureux. Il avait suffit de sept lettres, une chevelure châtain, de lèvres rosées, de mains soignées, d’ongles vernis, de dents blanches, d’un sourire niais et de l’innocence dans la prunelle des yeux pour faire craqué Louis. Valéria n’avait rien fait, mais elle était tombée sur la bonne perche.

Pendant quatre mois, c’était l’amour fou, l’amour avec son grand A, l’amour en toutes bonnes lettres, le vrai amour. Un temps mitigé avait plané sur la tête de Louis, pendant quatre mois sans qu’il s’en rende compte. Il avait eu aussi du soleil. À ses yeux, Valéria faisait tout bien, parfaitement bien. Mais, ce fut pire que l’orage lorsqu’elle partit. Louis aurait cru que si elle partait un jour, comme il n’avait vraiment rien vu venir, il aurait cru que cela aurait été de la bonne manière parmi toutes les centaines de possibilités que la jeune fille pouvait utilisée pour en finir avec Louis. Mais non, pour une fois, elle avait mal fait les choses. La seule fois, où pour Louis, elle n’avait pas le droit de faire mal les choses. Elle avait prit cette fois-là, pour faire mal les choses. Juste cette fois-là.

Il avait fallut de sept lettres, des cheveux châtains, des lèvres rosées, des mains soignées, d’ongles vernis, d’un sourire niais, de l’innocence dans les yeux, d’un fin d’hiver frileux, pour que Louis comprenne qu’être dans un juste milieu n’est pas un inconvénient, juste un cadeau de la vie, pour être calme et ne pas avoir trop mal quand on passe du plein soleil au tsunami, mais pas non plus avoir trop bon de passer d’un ouragan à une température caniculaire. Louis avait enfin comprit, que les justes milieux, ce n’est pas si mal, et surtout qu’ils existent bel et bien.

Him and her||o.dOù les histoires vivent. Découvrez maintenant