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(musique en média)

(musique en média)

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4h.
l'heure à laquelle nous devions nous rejoindre.
cette nuit-là, j'étais anxieuse, monsieur allait me surprendre et, venant de lui, je savais que mon cerveau aussi préformant soit-il, ne prendrait jamais le recul suffisant pour deviner.

je brûlai mon joint sur mon anulairen gauche, désireuse de me souvenir de cette date à vie. voulant regarder, que dis-je, admirer cette cicatrice éternellement. peut-être lui ferai-je la même.

la douleur n'était pas incroyable, ma peau brûlait à mesure que j'appuyais. une odeur de cramer emplit mes narines et moi, je souris. je n'arrêtai pas tant que je n'aperçu pas une cloque.

le lac.
l'endroit où il m'attendait.
l'appréhension, la tentation, le désir, la suspicion.
les émotions humaines ne sont-elles pas magnifiques ?

tous les humains ne devraient-ils pas laisser cours à leurs sentiments ? pourquoi la folie fait-elle si peur ?

je rêve d'un monde fou. mon point de vue est si différent qu'à notre rencontre. je rêve d'une apocalypse pour voir enfin le réel caractère des gens autours de moi, toi, nous.

je pense à tout ça lorsque je rejoins le lac. j'ai si changé depuis lui. il a été l'élément déclencheur de ma nouvelle vie, de ma vraie vie. je laisse mon vrai moi s'exprimer. à quoi bon les masques ?

nos baisers, nos débats, nos escapades, notre amour, notre folie, notre amour-passion. notre vie et non nos vies. notre haine, ce désir, cette passion, cette passion, cette passion. putain, cette passion.

je regarde ma brûlure, parfaite. j'entre sur le chemin menant au lac.
3h57.
plus que 3 minutes, je me languis.
de quoi allons nous discuté, cette fois-ci ? du seuil de douleur ? du bonheur ?
va t-il m'embrasser, comme à son habitude ? allons nous faire plus, cette nuit ?

3h58.
deux minutes.
le temps passe si vite, j'ai de la chance. j'ai envie de prendre le dessus, aujourd'hui, est-ce possible ? ce dominant me laissera t-il enfin le dominer ? je marche. vite. toujours plus vite. cette passion, cette passion...

3h59.
une minute.
je ne pensais pas qu'une telle passion pouvait exister envers un autre humain. il fait changé mon humeur, me donne des frissons.. c'est si intense, si bon. d'une folie brûlante. il ne me reste qu'un virage et je suis à lui. je l'aime, je l'aime, cette folie, cette passion...cette passion, cette passion. oh oui cette passion, cettepassioncettepassioncettepassionquejelaime

4h00.
un choc.
intense.
une peur à laquelle je ne m'attendais pas.
la mauvaise.
l'effroie me tord le ventre,
je ne sais que faire.

est-ce une blague ?




















































il trône au milieu d'une marre de sang et je cris.

toxiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant