Mon Roi

Qui Sera La Nouvelle Reine ? (III)

- Je vous prie de m'excuser. S'excusait le prince en regardant l'homme à tout faire s'éloigner de lui. Il devait à présent choisir une véritable femme de sang royal pour ouvrir la danse. Mais ses pupilles étaient toujours posés sur l'homme à la chevelure du ciel. Il était attiré par cet être qui dégageait une onde de solitude et de mal être, il ressentait cette étrange envie de reprendre sa main et de l'emmener loin de cet endroit où régnait le nombre de personnes féminines pour lui poser cette simple question : Qui es-tu ?, voulant tout connaître de lui.

Un raclement de gorge le faisait sortir de ses pensées, il se rendait compte que les adolescentes s'impatientaient, il devait faire un choix entre elles et rapidement ouvrir la soirée par quelques pas qui se devait de suivre le rythme des instruments musical.
Il décidait donc de prendre la main à une jeune fille à la chevelure rose comme ceux d'un bonbon, c'était sûrement elle, Momoi.

- M'accorderiez-vous cette danse princesse ?
- Avec joie mon prince !

Ils se rendaient au centre de la piste, Akashi posait une de ses mains au niveau des hanches de la demoiselle qui, par ce contact, avait quelques rougeurs aux joues de son visage. Elle n'avait pas l'air d'avoir approché un homme d'aussi près au cours de sa vie. Elle était encore jeune et avait une innocence qui était facile à lire comme dans un livre ouvert.

- Ne soyez pas intimidé, je ne vais pas vous dévorer.

Seijuro n'avait pas le don de l'humour, il tentait de détendre l'atmosphère entre eux, mais rien n'y faisait, elle avait toujours ce petit sourire, certainement forcer pour ne pas décevoir le jeune homme.

- Que penses-tu de celle-là ? Demandait le roi à l'intention du chef d'armée qui était à côté de lui.
- Eh bien mon roi, elle a l'air d'être une femme intelligente mais également innocente.
- Tu n'as pas tort, l'innocence se lit facilement sur elle, comme toutes les filles de son âge.

Aomine sentait bien que dans cette remarque, le roi se moquait de lui. Bien évidemment que les jeunes filles de seize ans avaient cet air aussi innocent qu'un enfant, elles étaient éduqué différemment des hommes.

La soirée se déroulait, Seijuro dansait avec différentes princesses, gardant ce sourire charmeur qui augmentait le battement des cœurs. Il souhaitait s'en aller au plus tôt, retrouver son lit pour rejoindre Morphée. En pensant à son sommeil prochain, il en oubliait avec qui il était. De toute manière, il oubliait rapidement le nom de ses dames et leurs royaumes.

- Vous semblez pensif, quelque chose ne va pas ? Demandait Momoi en s'essayant à côté du rouge qui buvait une gorgée de sa boisson, faisant une pause après ses nombreuses danses effectuées.
- Je pense juste à mon lit..
- Vous aussi ? J'ai été obliger de venir car je dois trouver un mari, mais je n'en ai pas envie..
- Nous ressentons la même chose dans ce cas.. Hm.. Voulez-vous venir avec moi au balcon ?

Elle hochait la tête en guise de réponse, allant avec lui sur le balcon, la jeune fille sentait le doux air de minuit effleurer son visage, lui offrent une nouvelle source d'énergie qui lui donnait de la force pour rester sur ses deux pieds jusqu'à la fin de la soirée. Mettant une de ses mèches derrière son oreille, elle posait son regard sur le prince qui regardait le paysage.

- Il fait bon ce soir. Ajoutait elle en allant aux côtés d'Akashi.
- Oui, ça fait du bien.

Akashi et Momoi restaient ainsi, à ne plus rien dire pendant une minute qui paraissait une heure pour les deux jeunes gens. Mais ce fut le prince qui mit fin à ce silence.

- Princesse Momoi, il se mettait face à elle et prenait ses mains dans les siennes. La regardant droit dans les yeux. Voulez-vous être ma reine ?
- Je ne refuserai pour rien au monde cette offre prince Akashi. Je suis prête à être une bonne épouse pour vous.
- Je vous en prie, appelez-moi Seijuro.

Satsuki avait de nouvelles rougeurs au niveau de ses joues, elle n'aurait jamais pensé être choisi parmis toutes ses jeunes filles mais également pouvoir appeler le prince par son prénom, ce qui était un honneur pour elle. Cela signifiait qu'il avait une grande confiance en cette dernière. Elle en était plus qu'heureuse.

- Appelez-moi Satsuki dans ce cas.