Chapitre 1 / Introduction °

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JUSTICE

justice for all

<<Rien ici bas , n'est plus souple , moins résistant que l'eau et pourtant il n'est rien qui vienne mieux à bout du fort et du dur>>

Lao Tseu , -500

« Le désappointement est une sorte de faillite – la faillite d'une âme qui dépense trop dans l'espoir et l'attente. »

Eric Hoffer

CHAPITRE 1 : entre terre et mer

J'ai toujours vécu enfouit dans les montagnes , prés d'une foret , l 'air frais , le chant des oiseaux , le calme , pour moi il n'existait pas meilleur vie. 

Mais mon père lui , appartenait à la mer . Parfois , il me disait que la vie de ses rêves , aurait été d'habiter dans une petite maison , avec l'arrière qui donnerait directement sur une petite plage , pour qu'il puisse à chaque retour de son travail s'asseoir pour contempler le couché du soleil avec moi .

Au fur et à mesure , son rêve était aussi devenu le mien , je rêvais du jour ensoleillé , ou le sel me chatouillerait les narines , et je sentirais le sable sous mes pieds en admirant l'océan.

Même si il en parlait en souriant , je voyais la tristesse dans ses yeux lorsqu'il me racontait son enfance , rythmé par des baignades et des châteaux de sable approximatifs , car  ma grand mère n'avait jamais eu les moyens de lui acheter un seau ou une pelle.

Mon père me disait toujours de ne jamais pensé qu'il n'était pas heureux ici avec nous , que l'amour qu'il avait pour moi dépassait tout , je savais qu'il mentait ,  mais je ne me serais pas permise de le contredire .

Aujourd'hui je suis bien loin de ce rêve , la maison au bord de mer c'est vite transformée en cellule de garde à vue et plus tard à une chambre miteuse en plein Tokyo.

Et je ne suis jamais aller à la mer .

Je n'ai jamais pu me résoudre à me rendre la ou mon père avait décidé de partir et de nous abandonné alors qu'il nous avait promis etre heureux.

Ma mère ne s'était jamais remise et avait finit par le rejoindre.

Mais moi je suis restée.

Seule .

Ils m'avaient abandonné.

L'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre était plus fort que tout.

Et je détestais ça .

Si dans des famille un enfant renforce soit disant « l'amour » , dans la mienne j'avais toujours eu l'impression de ne pas être à ma place et ça depuis le plus loin que je m'en souvienne .

Je ne savais même pas pourquoi j'étais avec eux .

Dès qu'ils en avaient l'occasion , ils me laissait chez ma grand-mère pour aller je ne sais où sur un bateau loin des grandes montagnes pour se retrouver tout les deux .

Pourquoi j'étais là alors ? Je ne servais que de poupée à ma mère pour qu'elle puisse montrer sa jolie petite fille française à ses amies et dès que c'était finit elle me ranger dans ma chambre.

J'avais finit par ne plus y faire attention et quand je n'étais pas à l'école , je rester seule à inventer une vie de famille parfaite ou mes parents s'intéresser à moi .

Pour eux tout ce qui comptait c'est que je réussisse.

Mais ils voulaient que je sois parfaite , meilleure notes , la plus serviable , la plus belle...

Si j'étais là , il fallait au moins qu'ils puissent tirer quelque chose de moi.

Alors depuis toujours , j'ai eu peur de les décevoir , c'est arrivé et pas qu'une fois , malencontreusement je ne pouvais y échapper. Ça était les pires expériences de ma vie. Voir le regret de m'avoir eu encore plus présent dans leur yeux , me sentir inutile , rejetée . Les entendre discuter de moi encore et encore .

C'est là que ma peur d'être abandonné à commencer à faire des siennes .

J'avais peur de pas être assez parfaite . Alors je donnais toujours tout ce que j'avais pour être sur d'avoir une réaction de leur part , mais mon père travaillait beaucoup trop et ma mère ne vivait que pour être la meilleure parmi ses amies.

En fait on était pareille toute les deux . 

Elle était venue au Japon pour suivre mon père qui avait tout quitté pour la rendre heureuse alors pour elle , elle devait faire pareil  et la seule fois ou ma mère souriait vraiment , c'est quand mon père rentré du travail. Le reste du temps , on restait à la maison toutes les deux .

Elle dans le salon et moi dans ma chambre , quelque fois ses amies passaient la voir et elle mettait en place sa mascarade de bonne mère au foyer , qui s'occupait parfaitement de sa fille qui réussissait tout ce qu'elle faisait .

Pendant quelques heures , il n'y avait que mon nom dans sa bouche , mais dés que la dernière passé la porte j'entendais directement un soupire avant qu'elle me demande de retourner dans ma chambre.

Je ne pense qu'elle ne voulait pas que je vois sa détresse mais elle était comme mon père , un livre ouvert .

Elle s'appelait Éris , je pense que c'est une des raisons pour laquelle mon père est tomber amoureux d'elle car au delà de sa passion pour la mer , mon père était fasciné par l'histoire .

Il vivait pour le passé , en oubliant toujours un peu plus le présent et regrettait de ne pas etre née durant l'epoque antique , il travaillait dans un musée japonais spécialisé dans la mythologie gréco-romainn et pour se rapprocher un peu plus de sa passion , il avait décidé de me donner un prénom aussi peu commun que celui de ma mère .

Thémis .

Déesse de la justice .

Pendant longtemps je n'ai pas eu conscience de l'importance que ce nom aurait eu sur ma vie...



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Bonjour et merci d'avoir lu ce premier chapitre de mon oeuvre original , <<Justice>> , j'éspère que cette introduction vous a mis l'eau à la bouche ! Abonnez vous et ajoutez mon histoire à votre bibliothéque si c'est le cas , je vous dit à bientot ? 

Emma 





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