Histoire courte.
Rare est l'amour qui persévère sans jamais fatiguer.
Mais à ma façon, j'écris mes vers de travers car j'ai le coeur à l'envers.
En réécriture.
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«Ce rêve vendu.»
KEYAH LUBUMBA.
J'étais comme dans un autre monde.
Pas vide.
Non.
Mais je me sentais si bien.
J'ai commencé à me trémousser au même rythme que la musique.
Même les yeux fermés je sentais des regards sur ma personne.
Alors j'ai ignoré, et j'ai fais un mouvement qui a provoqué un crie d'ensemble dans la salle.
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Après plusieurs minutes enfin, je descends de la barre et ramasse les billets par terre.
La foule se mettait à crier mon prénom.
Mon faux prénom je voulais dire.
Pour le reste, je suis juste descendue et je suis rentrée dans la petite cabine s'offrant à ma vue.
J'ai essuyé les quelques larmes coulantes sur mes joues et j'ai déposé l'argent obtenu pour ce soir sur la petite bibliothèque.
Mon patron devra prendre sa part vue que j'ai déjà pris la mienne.
Je me suis retournée pour faire face au miroir.
Ma silhouette s'y trouvait.
Je me sentais mauvaise, méchante, pute tout c'que vous voulez.
C'est comme cela que je me voyais à travers ce miroir.
Je murmure une petite prière avant de me retourner.
Je souffle et me prépare pour rentrer à la maison.
Ou plutôt dans mon studio.
Vie misérable, ai-je.
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Je remets bien mes écouteurs à la vue du bus.
Celui-ci s'arrête et je ne m'impatiente pas plus, j'y pénètre, et contrairement aux autres passagers je m'assoie aux premiers rangs.
