introduzione

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iris aggustoni
vendredi 22 février, 13h03
paris vi

le magasin était ouvert depuis dix heures, comme chaque matin, mais la pluie avait, ce jour là eu raison de nos ventes. de la fenêtre de mon bureau, je pouvais de toutes façons constater que les rues étaient toutes aussi désertes, et qu'une fois le soleil revenue, on aurait pu espérer voir la boutique s'emplir de nouveau.

la pile d'impôts, bilan de ventes et documents en tous genres qui fut posé face à moi, avait diminué de moitié depuis le début de la matinée, m'indiquant une pause bien méritée. je posais donc mes lunettes sur un paquet de feuilles avant de quitter la pièce à grands pas, à moi l'air frais, me disais-je.

-on a la réunion pour la collab', ils vont d'ailleurs pas tarder à arriver, m'informa agnès, ma patronne, ta présence ne semble pas obligatoire, mais faudrait que tu viennes à la suivante.

j'acquiesçai d'un léger hochement de tête, et sortis pour la première fois depuis de nombreuses heures. j'enlevai enfin le mode avion de mon téléphone qui ne me servit que de calculatrices durant la matinée, et un message vint attirer mon attention.

de akil, 22/02/21, 12h04 :
tu viens boire un verre ce soir ?

je répondis positivement, mais me retrouvai propulsée en arrière, jusqu'à tomber les fesses au sol, avant même de pouvoir envoyer le message.

-j'te dirais bien que c'est d'ma faute, mais t'étais sur mon chemin, me dit un homme avant d'entrer dans la boutique.

je me relevai en jurant, je l'avoue. mais il avait réussi à me faire tomber par terre, alors qu'il pleuvait des cordes et que j'étais jusque là, abritée. et d'après ce que je voyais, lors de ma chute, je m'étais assise sur mes cigarettes, et rien n'est plus chiant que des cigarettes plates.

il était suivi par d'autres hommes, qui ne me prêtaient toujours pas attention, et qui s'infiltraient tous dans le magasin sans même s'essuyer les pieds. elle n'allait pas faire que des heureux, cette nouvelle collaboration apparemment.

...

-excuse moi, me dit le métisse face à moi.

il faisait machinalement tourner son whisky dans son verre en attendant ma réponse, c'était son tic quand il était stressé.

il était beau, comme toujours, mais il avait encore oublié qu'il m'avait donné rendez vous.

-j'ai une quantité de travail que t'imagines même pas, il reprit en saisissant ma main, mais même moi ça me met les nerfs de jamais pouvoir te voir.

je levais les épaules sans prononcer un mot, il savait pertinemment que ça me blessait.

-j'suis fatiguée de tout ça moi, je dis simplement en baissant les yeux.

-iris, reprit le métisse, tu te rends compte que j'le fais pour nous ?

je ne répondis rien, et le laissa me serrer dans ses bras en retenant une avalanche de larmes.

*****

buongiorno,

comment allez vous ?

je suis de retour avec un nouveau projet, qui sera normalement bien plus court que debrovski, et as always sur kylian, bc c'est ma source d'inspi numéro un.

je traiterais à nouveau de sujets qui me tiennent à cœur, mais le personnage ici sera l'exact opposé de alya, et comme d'habitude je m'inspirerais de moi (quel narcissisme) pour décrire ses émotions, parce que je suis un sombre mélange des deux, et que cette partie de ma personne est relativement drôle (pas pour moi), aussi.

enfin, (après c'est finie, promis), je répète ça ici mais, je ne fais absolument pas une éloge de l'alcool, la drogue et la clope. j'en parle parce que c'est des sujets qui me touchent, et que je veux m'identifier à mes propres personnages, mais c'est tout. (je sais que les 3/4 d'entre vous sont plus jeunes que moi, donc je préfère prévenir, ne touchez jamais à clope et à la drogue, ça va juste vous détruire inutilement)

collaborazione Où les histoires vivent. Découvrez maintenant