Alice, the lost one (B4)

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Dans la vie, il y a deux choix qui se présentent à nous. Le premier, c'est de vivre. Le second, c'est de mourir. Certes, vous pouvez vous permettre de choisir les deux, de ne pas vous laisser habiter par l'un ou même par l'autre. Vous pouvez choisir de dompter les lois de la nature et d'agir comme bon vous le semble, de vous persuader qu'il y a un autre résultat qui peut s'amener en vous. Pourtant, la vie, elle n'est pas comme ça. La vie, c'est compliquée, difficile et différent. Dans cette vie, il n'y a qu'un seul choix qui s'offre à vous. Survivre.

Je me revois courir dans les champs en compagnie de mes frères, mon père derrière qui se met à hurler dès l'instant où nos pieds nous font tomber. Le seul moyen est de continuer de courir, de ne jamais s'arrêter. Sinon, c'est la mort assurée.

Mon père nous domine d'un peu plus de deux têtes. Il ressemble un peu plus à mon aîné, un blondinet au corps frêle et aux yeux bruns, nous donnant envie de s'y plonger, plus par sécurité et tendresse que par frayeur et brouillard. Ce dernier se tourne vers moi. Je me peine à marcher et, peu à peu, je sens qu'une nuovelle force s'éprend de moi et me tire contre elle. Et je hurle. Oui, de toutes mes forces, je me met à hurler afin que mon paternel puisse venir me chercher, que mon aîné puisse me protéger, que mon petit frère continue à courir et se mettre à l'abri. À vrai dire, je ne pense à rien d'autres que lui. Il mérite de vivre, il mérite de survivre à toute cette frénésie. Lui qui est si jeune, lui qui est si petit. Tout cela, il ne le mérite pas, toute cette vie, on ne le lui doit point.

On me tire, au plus loin, on me tire, encore et encore sans même s'arrêter. Je sens le souffle chaud d'une tierce personne se poser dans le creux de ma nuque puis, peu à peu, s'étouffer dans mes oreilles. Je reste immobile, incapable d'émettre un nouveau cri, un nouveau bruit, une nouvelle respiration. C'est comme si je me mourrais, peu à peu, de l'intérieur. L'envie de vivre ne me prend plus. Il ne me reste qu'une dernière solution, en finir.  J'offre un premier coup de pied à mon ravisseur et parvient à le dégager à quelques pas plus loin. Le silence se rompt par un léger grognement et, à partir de ce même instant, je me met à ramper pour, finalement, me relever et poursuivre ma course effreinée. Mon aîné accourt jusqu'à moi et m'aide à avancer bien plus vite. Je ne pourrais plus jamais lui dire que je l'aime. Plus jamais. Mon père amène son badge contre une immense porte blanche qui nous permet d'entrer en s'ouvrant. Notre course s'arrête mais je vois mon jeune frère, Caleb, se peiner à reprendre son souffle. Jamais je ne souhaiterais qu'il puisse revivre pareil expérience, pas à son âge, pas à seulement sept ans. Et, à partir de ce même instant, tout devient blanc, pâle puis, finalement, s'estompe. Une fine voix m'aborde, à la fois douce et reposante. J'ai comme l'impression que je m'apprête à mourir avant que cette voix, si féminine soit-elle, en vienne à mes oreille. C'est comme me donner l'envie de revivre alors que je suis encore de ce monde.

« Il y a de l'espoir, s'entonnait-elle au creux de mon oreille, comme persuadée que je l'entendais alors qu'un profond brouillard de coton semblait envahir mon ouïe. Il reste toujours de l'espoir, Alice ! »

Coucou vous tous ! J'espère que vous allez bien. Je reviens, aujourd'hui, pour vous faire part de ma toute nouvelle fiction qui met en scène la jeune et belle Chloë Moretz dans le rôle de Alice, une future jobard du groupe B, tirée et purement inventée de la trilogie The Maze Runner. J'espère que cette dernière vous plaira puisque j'ai décidé, cette même fois, d'utiliser un point de vue interne. En attendant, j'espère que je retrouverais vos avis dans les commentaires ainsi que dans les votes.

Bisous à vous, tacky ! ♥

The subject B4, the hope.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant