premier mois en foyer

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Le chemin que je piétine nest pas forcement partager par le monde. Comme tout je suppose. Se qui me maintient a poursuivre ma route ma pousser a fuir la seul personne qui me faisait office de figure maternelle, la seul qui a toujours était présente a mes cotée, la seul qui a partager le pire comme le meilleur de ma vie. Elle était mon rayons de soleil, celle qui me faisait garder cette torpeur denfance, celle qui mempêcher de confronter le monde extérieure.

Jai, dune certaine façon, vécu recluse en ça présence. Comme un nourrisson encore a lintérieur du ventre de sa mère. Je lai aimais, elle ma aimais. Cependant, nous nous sommes projeter lune contre lautre jusquà en finir fissurer. Nous nous sommes abandonner lune comme lautre avec le coeur ouvert et suintant de larmes acides. Comme je regrette dêtre partie sens même un regard, sens même avoir prit le temps de suturer ses plaies. Elles doivent être douloureuse et infecter maintenant. Je suis une bactérie, un parasite qui cest immiscer dans sa chair et qui a ronger son épiderme jusquà découvrir sa poitrine de toute protection.

Il ma fallut du temps pour men rendre compte.Je ne suis plus vraiment cette enfant cupide qui pour le moindre problème, mutiler son propre corps. Maintenant, je fais, a mes yeux, bien pire.

Tu sais oka-san, pour moi il ny a rien de pire que de vivre en se monde le coeur et lesprit tourmenter de toute part. Tu sais, depuis mon départ, je me sens voiler la face. Je me détruit autrement.

Pour moi, là vie ici était devenue une liberté qui métait interdite. Je pouvais faire se que bon me sembler. Je me voyer de nouveau heureuse et autonome. Je souriais chaque jours et mentendait avec tout le monde. Cependant je ne comprenais pas pourquoi, a chaque reproche des adultes, je meffondrais en larmes pendant des heures. Je ne comprenais pas pourquoi, chaque soir, javais se besoin de prendre de la drogue, pourquoi est ce qua chaque fois je sniffer au lieux davaler mes anxiolytique. Pourquoi suis je devenue a se point dépendante du valium.

Il maura fallu juste une remarque anodine pour me rendre compte de la graviter de mon état.

Oka-san, il ny a pas un jour sans que je ne sombre de plus en plus. Ma liberté, mon bonheur nouveau, tous ça nest quillusoire. Ton souvenir et les regrets mempoisonne. Je me condamne sur un chemin de feu pour essayer de toublier. Je suis seul. Plus personne ne me comprend, je nai plus personne pour me confier. Je souffre de lintérieur. Même Lize ne peut maider, elle est beaucoup trop épuiser. Les rare fois ou je la voie, elle esquisse un maigre sourire, le visage ravager par les larmes. Elle sais que lon ai condamner a vivre, condamner a supplier la mort de nous réconforter.

Elle sais quelle ne peut plus me soulager Non je ne peux plus être soulager. Pour moi, tout nest que factice. Les autres sont pour moi que de simple PNJ.

La ChoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant