- je fane je crois.
oh ma douce alva, viens près de moi. ne parle pas, ne fais pas vivre ce que tu ressens. laisse le s'enfuir loin de toi. je le chasserai à tout jamais.
- tu n'es pas une fleur. tu es toi. alva. la plus belle personne du monde. tu ne fanes pas. je suis là.
elle pose sa tête sur moi. ses cheveux bruns s'étalent sur ma peau. je sais qu'elle veut entendre mon cœur battre. je mets ma main sur son sein, au niveau de son cœur. et on reste longuement comme ça. elle ferme les yeux. et elle s'endort. elle est belle quand elle dort, alva. elle semble apaisée.
je caresse du bout des doigts sur corps, m'attardant sur la petite plaie qu'elle a sur le cœur. je sais qu'elle saigne encore, son sang est transparent mais sa douleur est belle est bien visible. un jour, j'arriverai à trouver le remède adéquat pour que cette blessure soit enterrée à tout jamais. je crois que je suis le pansement. je l'espère.
parce que les seins d'alva ils renferment la vie toute entière.
fin