- tu es une merveille.
mes mots m'échappent, ils veulent rencontrer la beauté. celle dont je leur parle tant. ils veulent rencontrer alva, cette incarnation du désir, de l'amour, de l'humanité et de la beauté. non, en réalité alva c'est le désir, l'amour, l'humanité et la beauté.
alva elle est tout ce dont j'ai besoin pour vivre l'éternité.
et son corps nu se couche contre le mien. nos poitrine se frôlent, nos courbes fondent et nous devenons qu'une. j'embrasse son corps, ce bout de beauté divine. ce bout d'elle qu'elle trouve laid. je caresse ses seins. ils sont parsemés de frissons. ses seins. alva elle déteste tellement ses seins. elle les trouve horrible, elle préfère crever que de les regarder.
le droit est plus gros que le gauche. et ils pendent un peu.
moi je les trouve beaux ses seins. je les trouve parfaits. parfaits dans l'imperfection. parfaits dans leur morceau de beauté.
mes mains se promènent partout sur les courbes de son corps. et dedans aussi. surtout. elle devient mienne. je deviens sienne. et comme deux folles, on se crie des mots doux de façon sèches. on se griffe un peu le dos avec nos ongles rongés. on se déglingue les lèvres à force de s'embrasser. on s'embrasse si fort, parce que rien d'autre ne compte.
ses lèvres, à moi. son corps, à moi. son tout, émoi.