Naruto : Un monde parallèle au mien [Gaara]

Chapitre 5 : Colère

Flashback

Je me rends au bureau du Kazekage pour lui soumettre un dossier important. En fait, je ne suis pas capable de contrôler mon chakra, comme tous les gens de ce monde. En arrivant ici, tous me disait que j'avais une grande quantité de chakra, mais j'étais incapable de faire quoi que ce soit avec. Je me rends donc utile en faisant les travaux administratifs. 

En entrant dans la pièce, je vois au sol, des centaines de feuilles, des dizaines de crayons ainsi que tous les autres effets qui se trouvaient sur le bureau de Gaara.

- Gaara ! m'écrié-je en laissant tomber le document que je tenais en main.

Il ne bouge pas, mais à voir la disposition de ses objets, je devine que c'est lui qui a balancé tout au sol. Je m'avance de quelques pas dans sa direction et me penche. Je commence à ramasser les crayons, les regroupant tous dans le petit gobelet non-loin. Je pose alors le gobelet sur le coin de son bureau.

- Je comprends ta frustration, commencé-je.

Je me penche pour ramasser les feuilles. J'en empile une bonne vingtaine puis me relève.

- Dis donc, tu en as beaucoup du travail pour ce temps-ci de l'année ! Tu ne trouves pas ?

Il ne dédaigne même pas me regarder ne serait-ce qu'une seule fois. Ce n'est pas grave, je sais qu'il est dans une mauvaise passe, alors il ne faut pas lui en tenir rigueur.

- C'est important de s'extérioriser, tu fais bien. Il ne faut pas garder nos frustrations nous empoisonner, il faut les vider. Tu veux venir ? Je vais te montrer ce que je fais quand je suis prise de colère. 

Je me retourne puis me souviens de l'état de la salle.

- En fait, nous irons après avoir rendue son état normal à ton bureau, qu'en penses-tu ?

Toujours aucune réponse. Il doit être grandement accablé par ses émotions pour ne pas dire un seul mot... Je sais qu'il n'est pas de nature très bavarde, mais de là à rester muet aussi longtemps alors que je lui fais la conversation... Je me penche et commence à rassembler quelques feuilles.

- Tu veux m'aider ? Peut-être que nous irions plus rapidement...

Il m'interrompt.

- Ça ne te fais absolument rien ? me demande-t-il.

Je lève la tête et le regarde un instant.

- Bien sûr que si, mais...

Il m'interrompt de nouveau.

- Tu te rend compte que c'est de ta faute ?