Chapitre 4

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- « Je tiens à vous informer qu'un couvre feux a été instauré ce soir à partir de 19h30, pas de panique vous aurez tous, plus d'explication demain, rendez vous a la place du village devant la mairie, tout le village est convié. »

- Quoi mais qu'est-ce-que ça veut dire, un couvre feu ? Mais pourquoi ? Ai-je demandé.

Je tourne la tête pour faire face à Lucas, mais il a l'air paniqué, le regard ailleurs, il dit :

- Eh... Il va être 18h30, je te raccompagne ?

- Eh oui avec plaisir...

Nous marchons longtemps, en silence, il fait plutôt frais, Lucas regarde ses pieds... il a les poings serrés.

Son attitude m'inquiète, il n'a rien dit de tout le chemin, il a l'air soucieux et...bizarre, est-ce l'annonce, moi aussi ça me perturbe...

Je suis seule chez moi à réfléchir... ce couvre feux m'inquiète de plus en plus... J ai hâte d'entendre ce que le maire a à dire pour que je puisse en savoir plus...je m'endors pas très rassurés.

Aujourd'hui je vais sur la place du village avec ma famille pour écouter l'annonce, arrivée la bas j'aperçois Lucas, adossé a un mur, il est seul, je vais à sa rencontre.

- Salut toi, me dit t'il d'un air un peu trop charmeur.

- Salut, je répond avec enthousiasme, l'annonce du maire me préoccupe...

- Moi aussi je suis inquiet, murmure d'il d'un air sinistre.

- Écoutez tous, je vais vous expliquer pourquoi je vous ai tous fait venir lors de l'annonce publique de la veille.

Soudain je sursaute, la personne qui vient de prendre la parole est le maire, on va enfin savoir pourquoi il a instauré un couvre feu hier soir.

- J'ai instauré ce couvre feu car il s'est produit une horrible chose hier dans les alentours de 18h00.

Le maire fait une pause pour que la foule digère les informations, et moi j'ai de plus en plus peur.

C'est à ce moment la que je remarque qu'il n'y a aucuns enfants ici. Je vis dans un minuscule village où tout le monde connaît tout le monde.

- Hier soir Mme Marcéca a était tué près de la forêt, poursuivis t'il.

Tout d'un coup un énorme brouhaha retentit de la foule et des bribes de questions comme :

- Par qui ?, Comment ?...

Tout le monde s'affole, pleures, paniques, poses des tas de questions et moi je reste immobile, sans voix. Je suis dans le même états de panique que le reste du village. Tout le monde adorait Mme Marcéca.

c'était le cliché parfait, elle était la gentille épicière non loin de la pharmacie. Elle faisait partie des « anciens » du village, c'était une femme plutôt âgé et fort sympathique, le genre de personne avec qui on ce sens a l'aise, en confiance, elle était adorable. Tous les samedi, elle ouvrais sont petit stand et offrais des parts de sa tarte a la mangue, qui était délicieuse. Elle faisait cela pour donner un peu de bonheur aux gens, c'était sa manière a elle. Elle ne les vendais pas mais les offrais au habitants qui passer près de son stand. Je ne vois pas pour quelle raison une personne voudrais la tué, alors que ce fus l'une des personnes la plus aimé du village.

Je décide de jeter un coup d'œil à Lucas, les émotions que je lis dans ces yeux ne sont pas les même que moi, que tout les autres, ce que je lis c'est de la fureur, du dégoût, et de l'inquiétude, mais aussi un peu de culpabilité mais pourquoi de la culpabilité...?

- Au mon dieu c'est horrible, je m'exclame.

- Oui... murmure Lucas toujours préoccupé.

- J'ai peur...

J'ai dis cela sans le vouloir et je n'ai pas l'habitude de dire ouvertement mes sentiments.

Lucas me prend dans ces bras pour me réconforté, et ça a marcher.

- Je ne peux pas vous donner de détailles sur la cause du décès maintenant mais a partir d'aujourd'hui et tant que l'on a pas retrouvé le meurtrier vous respectez les lois suivante, «Rentrez avant la tombée de la nuit, ne jamais être seul, ouvrez a aucuns inconnus...»

Pendant que le maire continue son discours je reste entre les bras de Lucas, ou je me sens en sécurité.

- Je sais, me répond-il en me serrant plus fort, tu verras, tout va s'arranger, je veillerais sur toi, je te le promet...

Ces paroles me réconforte mais n'enlève en rien mon angoisse.

- Merci

- De rien

Soudain je m'aperçois que je me suis éloigné trop longtemps de mes parents, je me dégage de Lucas et les cherches du regard.

Je vois mon père qui cour partout en me cherchant et en m'appelant, et ma mère fait de même, l'air inquiète.

Je décide d'aller les retrouver pour les rassurer, sachant que j'allais me faire taper sur les doigts.

Quand ma mère me vois arriver , elle courre me prendre dans ces bras et j'entends mon père me sermonner, réclament une excuse.

- Désolé de vous avoir inquiétés, j'étais avec Lucas, je m'excuse de ne pas vous avoir dit où j'allais.

Mon père s'apprête à dire quelque chose quand tout à coup Lucas surgit derrière lui et dis :

- Navré de m'être accaparé votre fille sans votre permission Mr, ce n'est pas la faute d'Alycia mais la mienne.

Bouche bée devant le langage du jeune homme, mon père et moi restons sans voix.

Soudain, mon père s'exclame :

- Ce n'est rien, mais c'est la dernière fois que ce genre de chose se produit après tout ce qu'il c'est passer, il y a un tueur en liberté Alycia, je veux que tu respecte toutes les règles du maire à la lettre, après les cours, direct à la maison, c'est clair ?

- Pourrais-je quand même sortir de la maison de temps a autre ? Même si il y a un tueur, tu sais que je déteste être enfermé, si il y à toujours quelqu'un avec moi, tu serais d'accord ?

- Oui à condition que tu me dise toujours ou tu vas, avec qui tu es, et...

A ces dernier mots, il regarde Lucas.

- Et ce que tu fait, continue t-il toujours avec un coup d'œil vers Lucas.

- Oui papa...

Nous rentrons à la maison suivi de Lucas, étant donné qu'il vit à côté.

Quand nous arrivons devant la maison, je demande :

- Lucas peut venir à la maison, pour que l'on discute ?

- Oui, à condition que la porte de ta chambre soit ouverte, répond mon père en regardant Lucas l'air de dire « attention ».

- Ok, je murmure en levant les yeux au ciel et en me dirigeant vers ma chambre.

Quand nous ne somme plus a porté de vue, j'entends ma mère dire : Laisse les, ils sont jeunes.

Et mon père répondre : Oui, trop.

Enfin dans ma chambre je dis a Lucas :

- Désolé, mon père est... surprotecteur, je n'ai jamais invité d'amis... de garçons chez moi avant toi.

- Ne t'inquiète pas, j'aurais aimé avoir une famille comme la tienne...

- Tu en construiras une nouvelle dans le futur.

- Bien sur.

Je me penche vers lui, prête à finir ce qu'on avait commencé la veille, quand il me dit :

- Je ne te connais que depuis quelques jours, tu est sur d'être prête à ce que je t'embrasse ?

Plus jamais comme avantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant