Devant le porte du bahut, comme tous les matins, les élèves, en groupe, émettaient, à leurs discussions, une belle ambiance, joyeuse, générale….enfin jusqu’à mon arrivée.
Les bouches se tuèrent, on entendit presque les mouches voler, tellement ils avaient peur, les corps tremblaient, ainsi était mes salutations de tous les matins. Je n’avais pas d’amis, et je n’en avais pas besoin… ils avaient peur de moi, et ils avaient raison…Je ne suis pas fréquentable je suis, dangereuse, agressive, froide, méchante…
Seul quelques populaire sportifs, espérant reprendre l’emprise monarchique du lycée osaient me tenir tète…mais tous sans exception, finissaient à l’hôpital. La direction du lycée, essayant tant bien que mal, de me dissuader à mieux me comporter, n’avaient pas la possibilité de me renvoyer, moi, l’élite de l’école.
Bianca, la reine, la populaire la plus belle, blonde, mince, vulgaire, de notre lycée, après mon passage brève, continue ses messe basses, suivit du rire, que je tiens à souligner, affreuse, de ses toutous…pivotant la tête les cheveux dégagés, elle appela Erica, son bras droit, d’un ton hypocrite et orgueilleuse : « Erica, mon café zéro pour cent glucide »…Erica, la petite blonde aux yeux bleus, mince, certes moins belle que Bianca, mais apparaissait pourtant comme étant une populaire avança, une bouteille à la main…Sans remerciement ni rien, la reine lui pris la bouteille, bus une gorgée, puis la lui rendis en usant d’un sourire charmeur, et j’ajoute stupide : « tiens je te donne la chance de boire mon café, n’oubli donc pas ma bonté », Erica, gênée, à la fois embrassée, et en désarrois lui souris, un sourire plein de tristesse. Les garçons, populaires et sportifs, se mirent alors à faire un fou rire général, mettant encore plus Erica dans un malaise incontestable.
Quand soudain, un bruit de voiture les interrompit, on vit, juste derrière la porte d’entrée, une limousine, noir, grande, et très luxueuse. Deux hommes en costards, avec de chics lunettes noires, comme l’on voit souvent dans les films, apparurent. Ils ouvrirent la porte, ou sortit, avec classe, un garçon, bien dessiné, de cheveux brun, les yeux noirs profond, un sourire mielleux formant de jolies petites fossettes sur ses joues. Ce garçon avait le caractéristique idéal d’un populaire…il paraissait à la fois beau et sympathique…. Mais ce qui m’attirais le plus chez lui, était, surtout, l’air mystérieux qu’inspirait ses yeux, si attrayant mais à la fois si énigmatique.
- Ahhhh !!! c’est le célèbre Eben Parker, le mannequin, fils du célèbre et richissime Josh Parker, le fameux politicien; s’exclama Bianca, les étoiles plein les yeux ; le genre de mec, quasiment fait pour moi… un simple coup du destin et nous voici un couple des médias…
Bianca s’apprêtait à lui adresser la parole, quand, une dame, d’une cinquantaine d’années, apparut derrière elle, les cheveux blanc de vieillesse, formant un chignon magnifiquement fait, s’habillant d’une classe robe bleue et de petites chaussures à talon. La petite dame, avait en même temps un air sévère et froid essayant tant bien que mal de paraitre sympathique à la vue du nouveau venu par son sourire hypocrite et d’une voix mous elle dit :
- Bonjour, monsieur Parker, et soyez le bienvenu, à l’école XXX ….je suis Mme Mérens, la nouvelle directrice de cet établissement dès aujourd’hui, j’espère de tout cœur une très bonne entente pour cette année…
Je vois, un fils à papa en plus, ce n’est pas ce qui manque ici, attendez…que venait elle de dire ??La nouvelle directrice ???, comment ça, que lui était-il arrivé à Mr Blad, le chauve, était pourtant encore directeur hier, si ma mémoire ne me joue pas de tour…s’était-il fais renvoyé, ou a-t-il démissionné, ou pris la retraite après dix ans de travail en tant que directeur… mais bon ce n’est qu’il me manquait, quoique…
Le fameux Eben Parker, lui rendis son sourire, et la « nouvelle directrice », disparut, dans l’inconnu, comme lors de son arrivée… Parker, leva son bras, suite à quoi, la limousine, démarra et s’en alla.
Comme je le disais, ce type est certainement un nouveau type friqué… Un beau type, friqué…
Malgré cela, mes yeux restèrent crispés sur lui, avec curiosité, se baladant le long de son corps, jusqu’à enfin atteindre ses yeux, me rendant compte que lui aussi me fixais d’un air amusé.
Nos yeux se croisèrent, à peine dix secondes, qu’il détourna du regard, emmenant un petit sourire timide, les joues rouge…attendez, hein, qu’était ce comme réaction ? Pourquoi devenait-il aussi rouge qu’une tomate ?!
Suite à l’arrivée brusque de ces deux nouveaux personnages, la vie monotone des élèves du lycée XXX retourna à la normale…ils attendirent la sonnerie et rejoignirent leur classes respectives.
VOUS LISEZ
Coeur de pierre
RomanceA force de rencontrer des ordures on en devient une a force de fuire les anges....on en détruit l'espoir elle joue la méchante par son passé il est brisé...mais elle l'a sauvé Leur rencontre avait été prémédité et plus jamais il ne la laissera pa...