Raindrops keep falling on my head

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Il pleut sur la fenêtre du salon et la jeune Jennifer, fascinée, regarde les gouttes poursuivre leur courses jusqu'au sol. Nous sommes à Paris en 2020, et il pleut des cordes.
Certaines se glissent le long des murs et des fenêtres, ces gouttes ci rejoignent délicatement le sol de manière habile, d'autres tombent d'un coup, frappant avec force le béton et provoquant de minuscules éclaboussures.
Jennifer fait partie de ces gouttes qui frappent le trottoir, c'est une jeune fille qu'on remarque parce qu'elle est frappante de beauté et d'intelligence, elle n'a que six ans et pourtant. Elle ne cesse de surprendre par ses paroles lucides et ses raisonnements d'adulte.
Ses grands yeux bleus sont un océan de curiosité qui n'est pas sans remous, sans cesse en quête d'apprentissage la petite fille ne peut imaginer le drame qui va faire basculer sa vie dans quelques minutes.
Elle tente de comprendre pourquoi les gouttes tombent au lieu de juste tenir en l'air, elle se demande pourquoi. Pourquoi la pluie ? Pourquoi de l'eau ?
Et alors que ses deux billes océans fixent le verre, sa mère entra dans le salon en jouant avec un collier de perles noires.
Elle jette un coup d'œil bienveillant à sa fille mais est soudainement intrigué par quelque chose, les gens dans la rue crie et court avant de s'effondrer au sol.
La pluie commença à attaquer la fenêtre, érodant sa surface, la grignotant à une vitesse vertigineuse.
La petite fille poussa un cri de terreur, mais sa mère se jeta devant elle utilisant son corps comme bouclier, aucun endroit de l'appartement n'était sûr car tout était exposé aux grandes fenêtres si appréciées pour leur lumière d'habitude bienveillante.
Mais dans cette situation Jennifer se souviendrait pour toujours de la lumière blafarde éclairant le visage grimaçant de sa mère, les pouces chaleureux essuyant les larmes coulants à flot et le salon décimé par les précipitations.
Puis la lumière ne se reflétait plus que dans les yeux vitreux de la mère protectrice et Jennifer s'évanouit de douleur dans les bras de la mort.

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Caleb Grayson, onze ans, jouait avec son grand frère sous la pluie. Une pluie battante frappait ses bottes avec force et inondait ses yeux rieurs. Son grand frère était comme son meilleur ami mais surtout son unique ami, Caleb était atteint du caractère impulsif de son père ce qui l'empêchait de se faire des amis.
Le TIE en était la raison principale, acronyme de Trouble Explosif Intermittent, le TIE était la cause d'un énervement fort et rapide pour des raisons futiles. C'était ce qui bousillait la vie du jeune homme quotidiennement.
Mais depuis toujours son frère était la, il s'appelait William et était le compagnon de Caleb, son confident et son camarade de jeu.
William était un peu plus grand et avait ses propres amis mais jamais il ne délaissait son petit frère adoré.
Caleb riait en sautant dans une flaque en imaginant toutes sortes d'aventures.
Soudain les cris de ses parents le sortirent de sa rêverie, et il courut vers la porte.

- Il y a quoi ? Demanda Caleb de sa petite voix.

- Ton frère !

Le père de Caleb empêcha sa mère de courir sous la pluie corrosive et Caleb regarda son frère courir vainement avant de tomber au sol et de ramper vers le porche. Ses membres commencèrent à brûler et il beugla de douleur, ses os se firent apparents et il retomba inerte dans les débris de son imperméable jaune.
Sa mère, déchirée par l'effroi et la douleur, hurla alors que le père traînait les deux vers l'intérieur.
Puis la pluie se fit supportable.
Caleb resta sur le pas de la porte pendant une bonne heure et la pluie devint moins destructrice.
Des gens se mirent à sortir et Caleb courut vers son frère mais n'osa pas retourner sa dépouille totalement ravagé par l'acide.
Une foule s'amassa autour du corps et puis après des minutes d'éternité un officier de police se fraya un chemin entre les citoyens en jouant des coudes, il tira en arrière Caleb qui fixait sans un mot ce qui restait du petit imperméable jaune.

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James regardait la pyramide de verre du Louvres depuis l'intérieur avec fascination, la pluie frappait avec douceur la transparence du triangle.
Épousant sa forme et ses angles, l'eau coulait avec aisance au dessus du petit garçon fasciné.
Son chauffeur le surveillait de loin attendant que le garçon avance. Le père de James n'était jamais là, il était en déplacement à travers le monde, toujours à la poursuite de plus d'argent.
James était juste content quand il était là, et triste quand il ne l'était pas.
Mais la danse aquatique qui avait lieu sur la pointe du Louvres semblait avoir fait oublier au jeune garçon son chagrin.
La pluie tombait de là haut sans toucher son visage, puis l'une d'entre elles s'écrasa à quelques centimètres et James vit le sol comme creusé légèrement par le liquide dévoreur.
Il eut le réflexe de courir vers son chauffeur qui l'emporta dans les couloirs du Louvres alors qu'un grand bruit de verre se faisait entendre derrière, James se retourna pour voir la perfection géométrique réduite à néant...

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Ils tapaient aux portes du plateau depuis vingt minutes déjà, Marie-France Roberts, miss météo, s'était enfermé sur le plateau après avoir annoncer un grand soleil aux news de ce matin.
Les fenêtres du bureau étant détruites elle pouvait clairement voir la population s'amasser à la porte du bâtiment scandant avec haine « À bas la télévision »

Elle avait fait une erreur, mais cette-dernière avait causer la pluie acide qui avait eu lieu il y a deux heures.
Marie-France et sa femme Amanda était donc coincé ici depuis vingt minutes.
La police avait refusé de les aider et les pompiers étaient demandés partout en ville et en banlieue.
Un déclic eut soudainement lieu, mais pas dans l'esprit de Marie, le verrou de la porte avait cédé et les citoyens en colère poussèrent la porte du plateau.
Les deux jeunes femmes coururent vers l'ascenseur et descendirent au garage, avec tous ces gens à l'intérieur il était enfin possible de sortir en voiture.
Une fois arrivé au niveau -1 une voix leur indiqua qu'ils étaient bien arrivés.

- Viens avec moi ! Siffla la Miss Météo.

- Mes papiers et ma carte banquaire sont dans l'autre voiture ma chérie on se retrouve à la maison ! Cria Amanda en courant vers le fond du couloir.

Marie France démarra et alors que sa voiture atteignait enfin chez elle après dix minutes de route dans les rues à feu et à sang elle monta les escaliers délabrés.
Puis elle laissa dix messages à Amanda qui n'était toujours pas rentré.
Mais ce fut la télé qui confirma ses peurs les plus profondes, le journaliste prit la parole avec un ton de panique.

- Il semblerait que les émeutes parisiennes aient causé la mort de 67 personnes dont Amanda Roberts présidente des news météorologiques et aussi...

Il continua de remuer ses lèvres alors que Marie explosait en larmes au milieu de son salon annihilé...


Ça me fait très plaisir de poster cette première partie de mon roman.
C'est Archie j'espère que vous allez bien en ce temps de coronavirus.
Bref dites moi ce que vous en pensez, dites moi si vous trouvez des fautes d'orthographe ( mon pire ennemi ) on se retrouve très bientôt avec la suite
Kisses 😘
A.

Heavy RainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant