Texte : 41
Je n'ai pas oublié toutes les disputes durant mon adolescence, ton attitude, je n'en avais aucune certitude mais quotidiennement tu m'as prise par les sentiments.
Je ne me suis pas sentie spécialement concernée, toujours est-il que je n'étais pas aveuglée.
Extérioriser avec autant de violence envers sa propre famille, je ne tolère pas cette inconscience.
Je n'ai rien à voir avec ce qu'il s'est produit et pourtant ma confiance tu l'as désormais trahie. Être en conflit c'est dans les normes de la vie mais à mon avis les limites tu les as enchérient.
Par toute cette violence que tu as mis en évidence,
j'ai du sans le vouloir être moi aussi entraînée là-dedans puisque aujourd'hui je le reproduis comme si je l'avais subi auparavant.
Malgré ton côté protecteur, je n'arrive plus à te considérer comme une personne de cœur.
Tu n'as pas été exemplaire, tu n'as certainement pas agis de la bonne manière et même si je t'aime parce que tu resteras à jamais mon père, ton impulsivité, j'en ai plus que souffert.
