Doudou

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Texte 67 ✍️

Je te connais depuis des années, tout a commencé en février aux Antilles loin de tout à l'étranger. Mes frères me parlaient beaucoup de toi mais moi je n'avais aucune idée de qui tu étais.
Deux ans plus tard, on t'a revu en Grèce et j'ai pu enfin comprendre de qui il s'agissait et te connaître davantage.
Malheureusement le temps a du être écourté pour te visualiser de plus près. Un an après on s'est également revu en Grèce et j'ai compris la personne que tu figurais, avec tout ce que j'entendais sur toi, tout ce que tu transmettais même moi je me suis fait cette réflexion en me disant que tu avais l'air tellement gentil. Finalement on s'est retrouvé en Croatie et j'avais toujours le même pressentiment en te voyant parce que tu es toujours avec la joie de vivre et je t'assure des personnes comme toi c'est rare de nos jours donc surtout ne change pas.
Arrivée à la fin du séjour je sentais le départ approché, j'avoue que j'étais vraiment mal, je ne voulais pas partir mais après tout je me suis dit on se reverra un jour.
En revenant chez moi, j'ai réalisé que tu n'étais plus là et que le manque commençait à s'installer progressivement.
J'en pleurais chaque nuit mais j'avais quand même l'espoir de te revoir.
Une année de plus s'est écoulée je pensais y arriver, trouver la force d'avancer mais j'ai eu énormément de difficultés à me motiver.
Puis au fil des mois, je me suis rendue compte de mon état pourtant j'ai jamais osé me l'avouer alors que tu m'avais bouleversé. Je voulais en parler pour me délibérer et cesser de me démoraliser encore plus. Il a quand même fallu attendre deux années au moins pour cracher la vérité. J'étais paniquée à l'idée de l'affirmer mais je me suis dit que je n'aurai jamais dû attendre aussi longtemps parce que je me détruisais si souvent. C'était un soulagement d'avoir réussi à m'exprimer et d'avoir vaincu ma peur, j'étais angoissée je ne voulais pas le faire comprendre à cause de mon manque de confiance ni le faire voir. Le problème c'est que j'etais en train de m'attacher et je n'arrivais plus à te négliger.
Je préférais souffrir en silence, mais ce n'était plus supportable de devoir assumer les conséquences.  Aujourd'hui j'ai encore du mal
à passer au-dessus de
ce souffre-douleur et j'attends qu'une seule chose c'est de te revoir parce que chaque heure je désespère et je me dis que plus je patiente moins j'aurai conscience des circonstances et plus je vais accentuer ma souffrance.

J'ai besoin de toi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant