Chapitre 25

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Et bien et bien par qui vais-je commencer. Bon, tout d'abord je commence à accroître mon ouïe et ma vision. Deux devant moi, trois qui arrivent sur ma gauche et quatre sur ma droite.

- Tu es sur que tu as vu quelqu'un la ? Commença l'un des brigands.

- Oui j'en suis certain, ce sont deux femmes, peut-être même que si elle sont belles on pourra en tirer un bon prix.

Très bien celui-ci a signé son arrêt de mort. Ce sera le premier qui servira d'exemple. Je me rua sur lui à une vitesse qui égalerai celle de la lumière.

- Et si on est démoniaque tu penses en tirer quoi comme prix mon gros. Dis-je d'un ton machiavélique.

Il eu à peine le temps d'ouvrir la bouche que je l'assomma d'une droite dont il ne sans remettra pas avant plusieurs jours. Je procéda de la même manière pour tout ces autres compagnons un par un. C'était beaucoup trop facile, il n'ont même pas pu se défendre. En tous cas, j'ai fais du beau travail ce soir, neuf brigands attrapés, peut-être que je pourrais toucher un petit bonus mensuel si je les ramène à un chasseur de prime. Mais pour le moment je les disposa autour d'un tronc d'arbre et les accrocha à l'aide d'une corde.

- Tu comptes rallumer le feu ? Me demanda Éléonore inquiète.

- Non, certes le feu nous protège des bêtes mais il attire les voleurs. En plus les bêtes ont une odeur plus forte donc je les neutraliserais plus facilement. De toute façon j'avais prévue un cas comme celui-ci. Je fouilla dans mon sac. Attrape ! Je lui jeta une couverture en laine tissée pour des nuits froides. Maintenant couche toi, il faut que tu sois en forme.

Elle ne broncha plus et s'endormit au chaud.
Enfin ! Le calme est revenu, non pas que sa voix m'énerve mais un peu quand même. Je m'installa sur la branche d'un arbre les pieds dans le vide fouettant l'air environnent, et je me mis à observer les étoiles. C'est assez ironique, Stella signifie étoile, et l'étoile symbolise la lumière. Mais je ne suis faite que d'ombre et de noirceur, rien en moi n'est lumineux. Je suis les ténèbres, voilà ma véritable nature et je ne peux en aucun cas la changer. Mais regarder les étoiles m'apaise, c'est comme une douce veilleuse qui est présente chaque nuit pour me remettre sur le bon chemin... C'est lorsque mes yeux commencèrent à se fermer que j'aperçus une aurore boréale aux couleurs de l'océan, elle était magnifique, mais le sommeil eu raison de moi.

......................

Des heures sont passée et le soleil ne va pas tarder à se lever. Je descendis de ma branche et atterris sur le sol frais du matin. Je commença à préparer les chevaux quand je vis que le ciel était d'un noir profond et brut comme du charbon. Puis autour de moi de la cendre tombaient du ciel en gros flocons poussiéreux. Je la sentis se déposer sur mon armure, et lorsque l'un d'eux se déposa sur mon visage je sentis ma poitrine s'embraser et une chaleur déferla dans mon corps, comme une étincelle le long d'une mèche.  Je posa un genoux à terre, cette magie, je l'a connais, c'est celle de ma mère, elle veut que je l'a retrouve. Je n'avais plus besoin de réfléchir pour savoir ou là trouver, elle m'a déjà trouvée.

Lorsque le ciel est redevenu bleu les cendres commencèrent à disparaître. Je réveilla Éléonore et nous partîmes peut de temps après. En temps normal je lui aurait laissé manger avant de reprendre la route, mais mon corps me guide avec une force plus intense qu'avant. Je laisse les brigands encore sonné accrocher , je n'ai pas de temps pour les malfrats, ma mère m'appelle.

Des courants d'énergie électrisant parcours mes veines, je sens mon pouvoir augmenter de façon exponentielle. Je ne me suis jamais sentie aussi forte, s'en ai presque terrifiant, mais j'adore cette sensation. Cette force, ce pouvoir, j'ai l'impression que je pourrais tout contrôler .......

Au loins je vis le soleil se lever, il prend une teinte rougeâtre, ce soir se sera l'éclipse d'automne. Cette éclipse a lieu tout les dix ans, et mes pouvoirs vont devenir encore plus puissant, mais grâce à cette nouvelle force je vais enfin pouvoir les contrôler sans aucun problème. Ma mère était la solution à mon problème, il faut que je l'a rencontre pour développer véritablement mes pouvoirs...

- A quoi tu penses ? Me demanda Éléonore en me sortant de mes pensées.

- Rien. Laisse moi, et dépêches-toi on arrive, la montagne est juste en face.

- On va devoir là gravir ?

- On ? Non toi tu va rester en bas pour garder les chevaux moi je monterais seule. Et n'insiste pas pour venir je serais catégorique.

Nous arrivons au pied de la montagne, mes pouvoirs s'excitent de plus en plus et mon sang bouillonne, je ne tiens plus en place il faut que j'y aille maintenant. Je ne réfléchis plus et je laisse Éléonore s'occuper d'attacher les chevaux puis m'élance à toute vitesse pour gravir cette montagne.

A vrai dire je ne sais même pas ce que je vais lui dire. Comment je vais l'appeler ? C'est vrai, elle a beau être ma mère je ne l'ai jamais vue. Je n'ai rien de prévue, mais mon corps semble sur de lui et pour la première fois, je vais le laisser prendre le contrôle.

Cinq cents mètres, je me rapproche, trois cents mètres, elle m'attend, cent mètres, je ressens son aura. Dix mètres, je la vois, elle est dos à moi les cheveux au vent et ses deux grandes ailes noires déployées. Elle se retourna avec une lenteur incomparable et je vis son visage il ressemble au mien quand je suis sous ma forme démoniaque. Mais elle possède quatre cornes noires, une peu bleuâtre et une couronne ornant sa tête. Si on enlève son côté démoniaque elle pourrait ressembler à une poupée. Elle me sourit et je vis avec peur ses dents tranchantes aussi blanches que l'ocre.

- Ma fille. Approche, j'ai attendu ce moment tellement longtemps.

Elle ouvre les bras et me fis signe d'avancer. Je commence à faire un pas mais mon pied s'arrêta à quelques centimètres du sol.

- N'aie pas peur, je ne te ferais jamais de mal. J'ai toujours voulu te connaître, tu sais j'étais toujours prêt de toi. Comme je ne fis aucun pas c'est elle qui avança vers moi. Tu es la femme la plus courageuse, la plus téméraire, et la plus incroyable, tu es ma fille et je t'aime. Je n'oserais jamais te faire du mal.

Elle me regarda dans les yeux, je peux sentir sa peau sur mon armure. Elle ouvrit ses bras et m'enlaça, au départ je restais aussi tendue aun piquet mais sans comprendre vraiment pourquoi je me sentis apaisé et posa mes mains sur son dos.

Je sentis mon corps brûler d'une chaleur agréable, mes pouvoirs était comme en phase avec ceux de la mère. La chaleur brûlante qui émanait de mon corps il a encore quelques instants a été remplacé par des flammes plus réconfortantes.

- Tu m'a manquée maman. Dis-je en étouffant un sanglot.

- Toi aussi ma petite Stella.

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L'ange des enfers, tome 1: le démon assaillant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant