L'ange des enfers, tome 1: le démon assaillant

Chapitre 9

La musique commence, l'a-t-il fait exprès de choisir cette musique car c'est ma préféré je l'adore, elle a été écrite par Dmitri Shostakovich, je pourrais l'écouter toute la journée que cela ne me dérangerais pas. Elle me détend et m'apaise. C'est la première fois que je danse avec quelqu'un, enfin j'ai déjà dansé avec mon père mais c'était quand j'avais 8 ans donc ça remonte à dix maintenant. Je n'arrête pas de regarder mes pieds pour pas écraser ceux de mon partenaire et si ça m'évite de voir le regard de toutes ces vipères qui doivent être en train de parler sur moi en ce moment même.

- Relève donc ton si beau visage. Dit il avec attention.

Voyant que je laisse mes yeux rivés sur le sol il me prend mon menton par sa main droite et relève mon visage, son visage est bien trop prêt du mien, son torse touche ma poitrine mon cœur bat à cent à l'heure je sens mes joues chauffer. Je n'arrête pas de l'observer, il porte un magnifique costume bleu marine très sombre. Je le trouve si beau, vraiment magnifique, je n'ai jamais vu un homme aussi beau que lui.

Mais qu'est-ce qui m'arrive !

- Alors mon cadeau te plaît ?
- Hein ? Je ne l'écoutais pas trop occupée à le regarder.
- La robe.
- Oh oui elle est magnifique merci, d'ailleurs comment as tu sus mes mesures ?
- C'es parce que je suis très observateur.

Après avoir prononcé cette phrase me joues deviennent encore plus chaude qu'elles ne l'étaient avant comment c'est possible, je dois être rouge comme une tomate. Il devrait s'en rendre compte non ?

- Il fait que j'aille prendre l'air excuse moi.

Je le laisse en plein milieu de la piste seul pendant que je me dirige vers la porte d'un balcon menant au jardin. Un peu d'air frais sur mon visage me fais beaucoup de bien.

- Stella est-ce que ça va ?
- Oui ne t'en fais pas.
- C'est pas la robe au moins elle n'est pas trop serrée.
- Non elle est parfaite tu as très bien choisi.
- Tu sais Stella ce n'est pas la robe qui est parfaite. Commença t-il. C'est toi.

Il se rapproche de moi, tandis que moi je recule, mais au bout d'un moment je suis bloquée à cause du balcon je ne peux plus reculer et en face se trouve Kay, il se trouve maintenant si proche de mon visage que je peux sentir son souffle sur le mien.

- Kay.. je...
- Chuut, ne dis rien profite juste du moment présent. Juste toi et moi ensemble.

Je pose ma main droite sur sa joue en la caressant tendrement, sa peau est toute lisse. Lui prend sa main me caresse les lèvres et à chaque fois qu'il les caresses son visage avance de plus en plus. Désormais nos nez se touchent j'ai arrêté de le caresser et je restent les bras ballants devant lui mon cerveau fonctionne à cent mille à l'heure et mon cœur il bat tellement fort qu'il portait même sortir de mon corps mes jambes sont des guimauves toutes molles. Je ferme les yeux je sais ce que je veux, je me fiche des conséquences, je veux vivre comme je l'entend.

Je veux qu'il m'embrasse.

Et comme s'il avait lu dans mes pensées, Kay fond sur mes lèvres au départs un petits baisers mais des qu'il a remarqué que je le voulais aussi les baisers se sont fais plus intense, il passa sa main dans mes cheveux qui ont été très bien coiffés par la servante mais qui vont être désormais en bataille et son autre main me tient fermement le bassin pour ne pas que je puisse m'échapper, quand à moi je posai mais mains sur son torse si bien sculpté. Après un certains temps passé à s'embrasser, nos lèvres s'écartent. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse qu'est-ce qu'il faut que je dise ? Je n'en sais rien, pour le moment je ne pense à rien comme si toutes pensées c'est envolées de mon esprit. J'ai l'impression que je le regarde depuis une éternité il caresse mes cheveux désormais tout décoiffés et m'enlace. Je me sens si bien à ses côtés je veux que le temps s'arrête, seulement sa voix me ramène à la réalité.

- Il commence à faire plutôt froid et il est tard alors autant rentrer à l'intérieur.

Il me tendit sa main et je le suivît. Nous retournons dans la salle de bal et dès que Kay fut à l'intérieur son père s'approche de nous le visage calme cependant sa femme a ses côtés a le visage remplit de fureur.

- Ou étais-tu passé! Tu sais très bien qu'il faut que les autres nobles te rencontre tu ne peux pas rester à l'extérieur et surtout avec elle.

Alors que je voulais répliquer pour me défendre Kay commence à répondre à ma place.

- Je reste avec qui je veux tu ne peux pas choisir pour moi. D'ailleurs père, veuillez nous excuser mais nous partons.

- Très bien je préviendrais donc les invités que tu es parti.

- Merci père. »

Nous nous dirigeons donc vers la sortie de la salle de bal. Il me tien toujours la mais et lorsque je passe devant le roi je cru apercevoir un sourit naissant sur son visage. Il connaît si bien son fils qu'il est déjà au courant ou alors c'est le fait qu'il se rebelle contre sa mère pour moi qui le fait sourire. Il va falloir que j'enquête là dessus alors. Dès que nous sommes sortis Kay ferme la porte et sans que je m'y attende il me donne un petit baiser qui suffit pour me faire rougir. Il va falloir que je travaille pour arrêter de rougir toutes les trois secondes, il se retire de mes lèvres.

- Tu sais je voulais déjà t'embrasser depuis plusieurs années.
- Pourquoi ne pas l'avoir fais avant ?
- Tu vas trouve ça bête et un peu idiot mais j'avais peur.
- Peur de quoi ?
- Bah que tu me rejettes parce qu'on était amis et je voulais pas la gâcher.
- Si maintenant nous ne sommes plus amis ont ait quoi ?
- On est un couple, tu es ma petite amie.
- Alors tu es mon petit ami.

On arriva devant la porte de la chambre puis il l'embrassa tendrement avant de le souhaiter bonne nuit puis le voyant partir au loin dans le couloir.

Je rentre dans ma chambre et m'étale sur le lit.

En fait les bals ce n'est pas si mal que ça tout compte fais. Mais d'un seul coup j'entends le cri strident d'une femme, j'ouvre ma porte et voie une ombre s'enfuir et au bas de ma porte la première servante de la reine allongée devant ma porte avec un couteau planté dans le cœur.

Mais que c'est-il passé ?