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La vie est toujours suivie de la mort. Je veut tuer Oribia, mais la patience est de rigueur. Mon plan peut paraîtra machiavélique à quelques-uns d'entre vous. Mais c'est fou à quel point j'aime être méchante. Peut-être je ne le montre pas. Mais gare à vous si vous rentrez dans mon cercle vicieux, vous ne vous en sortirais pas idem.
Reaper m'accompagne quelque soit ma mission. Ma vengeance ne le regarde en rien. Mais il est là. Il m'aide lorsque je sombre dans le gouffre.
Il m'arrive de me demander ce que je ferais si je ne l'avais pas rencontrée. Je pense que j'aurais tuer encore plus de personnes espérant me faire attraper par la police et ainsi mettre fin à mes jours ou finir en hôpital psychiatrique, droguée par des pilules de toutes les couleurs qui me feront perdre pieds.
Dorénavant, je doit aller de l'avant et tuer Oribia, car telle est ma destinée.

Deux mois s'écoulèrent, la vie reprit son cour et personne n'osait reparler de meurtre. J'avais un nouveau professeur d'espagnol et a chaque cour, les élèves de ma classe laissait une chaise libre au premier rang en signe de deuil. Non mais franchement c'est du grand n'importe quoi. Elles sont en deuil et puis quoi encore. Elles ne lui parlaient jamais et maintenant elle sont tristes, non mais quelle bande d'hypocrite.

A chaque fois que je croise Reaper dans les couloirs, je suis obligé de l'ignorer, c'est dur mais cela fait partie de mon plan. Un rapprochement soudain n'aurait pas été bon pour les affaires et en plus j'aime pas m'afficher.

La mort de Oribia approchait à grands pas, d'ici une semaine ou deux le temps qu'elle tombe dans le piège qui lui sera mortel. Un faux compte créé par Reaper ferait l'affaire. Il doit se faire passer pour un élève de 1re du lycée sous un autre nom, ce qui ne devrait pas être trop difficile étant donnée que nous étions élèves du lycée en question. Bon, bref. Il se fit appelé Sébastien,  Sébastien Moreau. Tel devint son nom.

Il ne fallut pas tres longtemps pour que Oribia tombe dans le piège. Même moi je n'y croyais pas, elle était tombée tellement facilement. j'ai même honte d mettre fais avoir par elle. Elle est tellement niais. Le charme de Reaper fit son effet et ils commencèrent a s'envoyer des messages des messages toute la journée, elle ne pouvais plus se passer de lui, mais cela créa une certaine distance entre nous. Même si je savais que ce n'était pas réel, une partie de moi était jalouse, jalouse que Reaper soit entrain de discuter avec Oribia au lieu d'être avec moi. 

J'ai hâte qu'elle meure, au moins elle ne sera plus dans mes pattes.  Les jours passent, plus sa mort approche. Je n'ai pas osée demander trop de détails a Reaper par peur de la tuer sur le champ. Le lendemain "Sébastien" avait rendez-vous en ville avec Oribia après les cours, il était temps pour moi de faire un petit repérage des lieux afin d'anticiper son meurtre a peine deux jour plus tard, le vendredi soir plus précisément. Et devinez quoi? Je vais la tuer dans le gymnase, entre deux paniers de baskets. Je vais l'écarteler, je veut voir ses bras se séparer de son corps et ses jambes aussi, ce sera merveilleux. 

L'issue de secours reste toujours ouverte, comme ca pas besoin d'enfoncer de porte. Il suffira juste que Reaper lui donne rendez-vous sur le terrain de skate a coté du gymnase et puis le tour sera joué. Bien sur il me faut aller acheter des cordes pour bien l'attacher, un petit détour au magasin de bricolage afin de régler cette affaire et puis c'est bon, je suis prête pour la tuer. Il ne manque plus qu'elle et Reaper.

REDRUM ☠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant