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La lame transperça les chairs avec tant de facilité, mais contre toute attente se ne fut pas la douleur qui m'envahit mais une poussée d'adrénaline me permettant d'articuler ces quelques mots:

-Va-t'en! Si on te trouve se sera la fin!

Il me regarda une dernière fois puis parti en courant.

Puis je fut submergée par une telle douleur que mes genoux me lâchèrent.

Il était trop tard pour faire marche arrière . Je tenta de me relever mais hélas sans succès, mes jambes ne me répondait plus.

Si je reste là je vais mourir! Cette pensée tournait e, boucle dans mon esprit.

Ma troisième tentative fut couronné de succès . A chacun de mes pas la douleur se faisait plus intense. Je devais arriver jusqu'à la salle de réunion, lieu de ma survie hypothétique. Il ne me restait plus qu'un couloir à traverser.

Je ne sais si j'arriva à destination car je perdis conscience avant.

Je me réveilla à l'hôpital 2 jours plus tard, apparemment on m'aurait retrouvé juste à temps. Le hasard à fait que ce fut ma professeure de science qui me retrouva, c'est grâce à elle que j'ai survécu;  à l'occasion je penserai à la remercier .

A peine réveillée, deux inspecteurs entrèrent dans ma chambre:

-Bonjour Mlle, nous sommes les agents fédéraux en charge de l'enquête sur les divers meurtres qui ont eu lieu dans votre lycée. Vous êtes un témoin potentiel et donc vous bénéficiez d'une protection policière constamment.  Je sais que vous venez à peine de vous réveillé mais nous avons besoin que vous nous aidiez à identifier le meurtrier.

- Je ne vois pas en quoi je pourrais vous être utile, je ne me souviens à peine de mon agression.

Effectivement cela faisait aussi parti de mon plan, feindre la perte de mémoire pourra me donner un peu de temps afin d'en apprendre pus sur leur fameuse enquête. 

- Oui, selon les médecins vous soufrez d'une perte de mémoire temporaire dû à votre attaque . Avant tout nous aimerions vous posée des questions sur votre famille et vos relations avec les autres élèves de votre classe.

Mes membres étaient tous engourdis mais j'essaya d'attraper le verre d'eau sur la table à côté du lit.

- Je vais faire le maximum pour vous aider.

- Bien commençons. Nous avons tenté de joindre votre mère mais elle est hors-réseaux et pour ce qui est du reste de votre famille, nous n'avons pu les contacter. Selon les registres votre mère se trouverait dans les Caraïbes.

- Oui , je suis au courant pour ma mère , elle m'a laissé 500 euros pour vivre jusqu'à son retour . Je pensais qu'elle serait rentrée étant donné la situation mais il est vrai que l'on ne s'ait jamais vraiment bien entendu et ça c'est empiré avec le départ de mon père.

L'inspecteur me regarda avec tendresse, quelque chose en lui me rappelait mon père.

- Et quand est-t 'il de tes camarades?

- Je n'ai jamais été proche d'eux, je suis assez solitaire. Je préfère rester dans mon coin avec un livre. 

- Vos camarades vous ont décrite comme étant introverti et que vous participiez peu en classe. Mais à la vue de vos résultats scolaires, on ne peut vous reprochez de ne participer mais bon nous nous éloignons du sujet principal. Comment expliquez-vous que vous vous en êtes sortie vivante alors que deux de vos camarades sont mortes.

- Quelque chose à dû le déranger, loin de moi l'idée de me plaindre.  Je me souviens de la douleur et du son de la sonnerie du lycée. Puis c'est le noir jusqu'à mon réveille.

- Vous souvenez-vous du visage de votre agresseur? Cela pourrait se montrer utile afin de vous protéger.

Avant que je puisse répondre un médecin entra et leur demanda de partir car je devais me reposer . Il est vrai que je me sentait comme vider de toute énergie. Avant de partir, un des inspecteur me remit sa carte afin que je le contacte si le moindre souvenir me revenait.

Puis le sommeil m'emporta.

REDRUM ☠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant