Chapitre 1 - Serendipity

32 0 0
                                    

Je me sentais bien, sans savoir que tu étais si prêt. Je ne t'ai pas cherché et pourtant je t'ai trouvé. Comme Alexander Fleming a découvert accidentellement la pénicilline. Une sorte de hasard m'a fait te découvrir... tu es ma sérendipité.


Jeudi 15 mai : 12h46

Je sortais de mon oral d'anglais. Je me dirigeais vers cette même supérette qui avais l'habitude de m'accueillir tout les midis. Aujourd'hui c'était ramen et soda. De quoi alimenter ce faux régime que je m'étais instaurer en début d'année avant les vacances d'été. Une gorgé de ma boisson rafraîchissante une fois mes ramen finis, je me remerciais intérieurement pour se repas peu équilibré. Il n'y avais pas grand monde, je pouvais voir à travers les vitre de la supérette la caissière derrière son comptoir s'ennuyer. Elle avais l'air de regarder un drama tout en mâchouillant un shewing gum. Soudain un jeune homme entra dans la supérette. Le bruit du carillon de porte la fis sursauté avant qu'elle ne se redresse sur son siège. Je regardais mon téléphone, il me restait encore une bonne dizaine de minutes avant que je ne commence ma session de révision à la bibliothèque. En relevant mon visage je vis ce même jeune homme sortir du magasin et s'installer à une table face à moi. Son visage m'étais étrangement familier. Pourtant je ne pensais pas l'avoir déjà vu. Il étais entrain de souffler comme il le pouvais sur son bol de ramen qu'il venais d'acheter. Alors que j'étais encore entrain de le dévisagé, il releva soudainement le visage vers moi. Je cligna des yeux n'affichant aucune expressions faciale. Lui, esquissa un sourire. Je plissa légèrement les yeux. Je n'étais pas le genre de personnes à m'intéresser au garçon. La plus part du temps je les évitais. Mais quelque chose dans son regard m'intriguais. Je trouvais ça étrange. Ma bouche entre ouverte comme si j'allais prononcer un mot, je n'avais pas bouger de mon siège. Je me releva alors de mon siège dans le plus grand des calme et m'assuras de n'avoir rien oublier à table avant de partir en direction de la bibliothèque.

....

Je marchais. Les yeux rivés sur mes chaussure. Son sourire... il étais resté dans ma mémoire. Étrangement cette scène ne m'avais pas gêner. Elle avais plutôt l'air attendu. Comme si ça avait était un rêve. Trop intrigué par cet homme je cogitais encore et encore. Au milieu d'un passage piéton, je m'arrêta. Regardant le bout de mes chaussures. Ça n'arrive que dans les films mais peut être que ce jeune homme étais là clefs de quelque chose. Je respira et sous le bruit des Klaxons , je rebroussa chemin. Plus j'avançais plus mon rythme de marche accélérais. J'avais finis par arriver à la supérette en courant. Tout en reprenant mon souffle, j'inspecta les alentour. Personne... tel un mirage, il avais disparu. En reprenant mon chemin, je m'insultais intérieurement. Comment avais je pu être naïf. Je rias à contrecœur, me moquant de moi même. Voilà ce qui encourt à regarder des tonnes de drama. On finis par confondre les rêves et la réalité.

....

Mercredi 22 mai : 15h56

Je sortais mon cahier de révision. Un groupe de fille face à ma table de révision ne cesser de chuchoter fort. Cela me déconcentrais, et en même temps je les enviais. Je n'étais pas le genre de fille à être très populaire et avoir beaucoup d'amis. A vrai dire je n'en n'avais pas une seule. J'étais plutôt du genre solitaires. J'étais aussi extrêmement naïve pour tout et n'importe quoi , et le faite de me mettre à l'écart des autres était ma seule façon de me protéger du monde. Ce qui m'importais le plus c'était les études. Je devait faire en sorte de décrocher mon diplôme ainsi qu'un bonne emploie. Pas pour moi, mais pour ma pauvre mère qui avais tout fait pour que je réussisse dans la vie. C'était pour elle que je me mettais autant de contrainte, pour la rendre fière.

...: Excuse moi cette place est prise ?

Mon regard plonger dans mes fiches je réponda d'un simple mouvement de tête. La personne qui venais de m'adresser la parole venais de s'installer juste face à moi. Toujours focaliser sur les mots qui ornais mon cahier je ne prêta pas attention à ce dernier. Après quelque minutes mon visage se releva mon stylo en bouche, essayant de mémoriser les données que je venais d'analyser. C'est là que je les revu. Je reconnaissais son visage. Ou l'avais je vu déjà ? Ah oui à la supérette. Il n'avais pas l'air de m'avoir reconnu. Je baissa mon regard sur mon cahier faisant comme si de rien étais. Ça m'avais l'air plus qu'une simple coïncidence. Les heures passais et là lumière du jour commençais à s'assombrir. Il ne restais plus que nous deux dans cette bibliothèque. Seule les lumières de bureau posais sur nos table éclairer nos affaires et reflétais sur nos visages.
Entre deux fiches, je jetas un coup d'œil à mon téléphone. 20h10. Je n'avais pas vu l'heure passer. La bibliothèque fermais dans 20 minutes, je commença donc à rangeais mes affaires. Je me préparais à partir, mais j'espérais qu'une seule chose. Qu'il m'adresse la parole. Trop timide pour entamer une discutions avec un inconnu, je m'attendais à ce qu'il le fasse inconsciemment. Mais... rien. Il m'avais pourtant vu ranger mes affaires et me levé. Ça n'avais pas était suffisant pour l'interrompre dans sa lecture.

ProtectorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant