Le commencement Chapitre 1

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Il y a longtemps que je n'ai pas glissé des mots sur une page nue. Gribouillé .

Touché cette page me rend nerveuse. Mit appart le fait que cette feuille devrait me servir de feuille d'examen , je continue à glissé des mots pour occuper mon imagination. Toutes sortes de mots barbouillait ma feuille. L'écriture sert à donner une opinion, permettre de transmettre notre savoir, éduqué mais moi je m'en sert pour transmettre un message. Mon message. J'ai déjà été en amour. Terriblement. Mais comme chaque début, il y a une fin. Et comme maintenant, mes rêveries prennent fin lorsque mon professeurs de mathématiques s'empare de ma feuille et la lit avec attention. Voulant me gênée encore plus,il site à voix haute mes phrases devant toute la classe.

- À quoi sert de remplir un coeur d'autant de bonheur , pour n'en conserver qu'un fin souvenir plus tard? Suis-je normal d'aimer à tant partiel pour éviter que mon corps s'empare qu'un dur sentiment, qui transforme les être humains en sorte d'handicap intellectuel et les force à être ce qui ne sont pas. À promettre des promesses qu'ils ne tiendront pas?

-Ce sont de belles phrases Léana, mais nous ne sommes pas dans un cours de philosophie. Je vous attribue une seconde chance pour me démonter que vous n'êtes pas handicapé en calcul mental. Finissez votre examen et on se revera après le cours.

J'essayais de me concentrer, mais je sentais le regard de M.Dion sur moi. Il était assis sur sa chaise à me fixer. Je me levais la tête à quelques reprises pour le regarder.

Le cours prit fin. La cloche avait fait lever la classe en bombe. Les élèves s'agissaient de tout les côtés. Certains s'affollait pour éviter d'être en retard au prochain cour, d'autre heureux de se retrouver entre ami et pour d'autre comme moi on restait assis à la demande du professeur.

M.Dion ferma la porte derrière le dernier élève et se retourna vers moi. Il mesurait plus ou moins six pieds. Ces lunettes carrées nous cachait la véritable couleur de ces yeux et son petit look chick décontractée me plaisait. Il ne jouait pas le petit prof cool. Il était travaillant et adorait son métier. Ces cours n'était jamais ennuyant et il était rare de voir un élève échouer. Après les cours, il s'installait dans son jeep, posait sa tête contre le volant. Au bout de cinq minutes, il prenait le chemin au bout de la 2e avenue. Personne ne connaissaient sa vie privé. Femme, amis, enfants, Rien! Et on ne le revoyait que le lendemain. Je l'ai souvent regarder quitter l'école. Et non imaginer vous pas qu'il m'obsède. Il est simplement mon voisin, j'emprunte le même chemin de retour mais à pied. A ce temps de l'année, le paysage est splendide avec toutes ces couleurs, la fraîcheur des matins qui balais les feuilles mortes sur les allées, le soleil qui a du mal à ce retirer de son sommeil. La nature nous partage à chaque saison ces merveilles mais ma préféré était l'automne.

-Mademoiselle Bouchard, expliquez-moi, vous n'aimer pas mon cours pour vous mettre à faire de la philosophie ?

Quel engoisse!!

-Ce n'est pas ça. Ce sont... Dis-je très lentement.

Il s'assit sur la table juste à côté de moi. Il avait l'air sévère avec ces deux mains dans les poches.

-J'ai des problèmes à la maison.

-Si vous avez besoin de parler je suis là, vous pouvez vous confier. Je vais respecter votre silence si vous ne le voulez pas.

Sans attendre sa permission je me leva en vitesse, prit mon sac à dos et couru aux caissiers.

J'ai remarquer en jettent mon sac à dos sur mon lit, que j'avais perdu mon journal intime. Je pouvais vivre sans lui, tout était dedans. Le perdre était comme me perdre moi-même.

Sans OrigineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant