The Roses Child

Prologue.2

15 Janvier 1910

Cours. Le dernier mot prononcé par son âme sœur avant d'être poignardée par une puissance, qui arborait un rictus satisfait sur les lèvres en voyant le corps disparaître dans un nuage de poussière. Cependant, elle n'avait pas le temps de se lamenter, car elle tenait son nouveau-né dans ses bras, il fallait qu' elle s'échappe, et vite ne voulant pas finir dans le même état.

Et c'est ce qu'elle faisait, elle courait à en perdre haleine, Aryël dans ses bras qui dormait paisiblement, un charme de protection puissant qui l'empêchait de sentir les secousses causées par la
fuite de sa mère, ne se doutant pas le moins du monde de l'enfer qu'ils traversaient.
Pendant longtemps elle et Iriël s'étaient cachésdes puissances dans un petit village en Écosse, près d'une forêt très mystérieuse qu'elle n'avait jamais pu visiter. Malheureusement
ces maudites puissances les avaient retrouvés et Iriël avait donné sa vie pour les protéger c'est pourquoi elle continuait de se battre et de courir malgré les flèches plantées de part et d'autre de son corps, elle se devait d'honorer le sacrifice de son amour en sauvant leur fils.

-Laisse tomber Amaëlle ! Tu ne pourras pas nous échapper !

-Merde ! Jura-elle tout bas, il y a quelques mois elle n'aurait jamais
juré de la sorte, mais depuis qu'elle avait croisé le regard d'Iriël, tout avait changé. Les puissances qui la poursuivaient prenaient de l'avance alors qu'elle continuait à courir vers la forêt, priant les dieux s'il en existait
encore un pour que la forêt s'ouvre.
Étonnamment, elle s'ouvrit et se referma brusquement après son passage, laissant les puissances dans la rage et l'incompréhension totale. Elle tomba sur le sol, à bout de souffle, (mais veillant tout de même à ne pas blesser son fils) les flèches plantées dans son corps la faisaient souffrir plus que jamais. Elle berça Aryël dans ses bras en lui murmurant à quel point elle l'aimait, elle perdait énormément de sang et s'endormit là, la douleur étant trop forte, avec son fils au creux de ses bras.