PHENOMENON

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J'étais fatigué, la journée de cours avait été très longue et ennuyeuse. Il était tard, il faisait nuit et les rues étaient désertes. Je trouvais cela bizarre car d'habitude mon quartier était très animé. Je courais pour me réchauffer et arriver plus vite chez moi. Alors que j'arrivais à mon domicile, aucune lumière n'était allumée. Ce n'était pas normal car chez moi il devait y avoir ma petite sœur qui était sortit plus tôt Je tournais les clés dans la serrure et criais son nom à travers toute la maison. Rien, pas de réponse. J'essayais de la joindre par téléphone lorsque celui-ci se coupa net. Ce qui fut le cas  pour tous les appareils électroniques de la maison. Dans la rue les lampadaires s'allumaient puis s'éteignaient, pour finir par ne plus pouvoir éclairer du tout. J'étais dans le noir, seule la lune projetait une lueur pâle, en temps normale je n'étais pas un trouillard, mais les évènements étaient inhabituels.  Je regardais à droite à gauche à la recherche d'une personne qui pourrait m'expliquer ce qu'il se passe. Peut-être est-ce juste une panne d'électricité, me disais-je. Tout à coup je perçus un mouvement du coin de l'œil. C'est là que je la vis, une ombre était entrain de longer les murs à quelques mètres de chez-moi. Je me précipitai vers elle. Dans la pénombre je ne pouvais pas distinguer ses traits, elle avait les cheveux long :

- Qui es-tu ?, demanda l'ombre

- Je m'appelle Irvin. Et toi ? , répondis-je

- Laia.

- Laia, sais-tu ce qu'il se passe, ma sœur a disparue et le quartier semble sans vie.

- Non, je ne sais pas. Tu es la première personne que je croise, tous le monde est partit.



Elle était aussi perdue que moi. Nous essayions de chercher une explication rationnelle à tous ça mais il n'y en avait aucune. Je dis à Laia de me suivre et me dirigeais vers la maison d'un de mes amis à quelques pas d'ici. Quand je le vit, toquer à toutes les portes de sa rue, je sentis un poids énorme se retirer de mes épaules. Lorsqu'il me vit, un mince sourire éclaira son visage, ça me faisait plaisir de voir un visage familier. Alors que mon ami s'approchait, il se stoppa d'un coup et commença à  trembler de tous ses membres. Je courus pour le rattraper juste avant qu'il ne s'écroule, mais au lieu de tomber à terre son corps se décomposa. Il était entrain de disparaître en poussière. Un râle franchit ses lèvres. Je criais comme un fou sans pouvoir faire quoique ce soit d'autre. Au bout de quelques minutes, mes bras se retrouvèrent vides. Mon cri se transforma en plainte, une boule se forma dans ma gorge, j'avais du mal à respirer et les larmes me brouillaient les yeux. Je me retournai pour prévenir Laia de se qu'il venait de se passer, lorsque je m'aperçut qu'elle n'était plus là. Dans la nuit je vis une traînée de poussière s'envoler, je compris que c'était mon tour maintenant. Mes jambes se raidirent, j'étais collé au sol. Puis je sentis que le bas de mon corps commençait à se dissoudre. Je finis par me décomposer complètement, ma respiration se coupa. J'étais mort.

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