Eux

II

Friend ?

Rien de tous ça n'était prévu... Ils n'auraient pas dû se rapprocher autant. Elle se remettait à peine de sa rupture, lui ne savait plus trop où il en était dans ses relations avec ses proches. Mais voilà...

Ce soir-là, leur bande d'amis s'était retrouvée dans une petite soirée pour se remémorer les souvenirs du lycée qui les avaient unis. Tout au long de la soirée, ils se remémorèrent de nombreux souvenirs. Ils rappelèrent que lui était l'un des meilleurs amis qu'on pouvait rêvé d'avoir. Puis ils parlèrent d'elle. Elle était une boule de bonne humeur prête à tous pour redonner le sourire à ses proches malgré ses propres problèmes. De toute la bande, ils étaient tous les deux très proches de chaque membre et les meilleurs confidents. Mais tous les deux n'étaient pas si proches. En effet même si parfois ils se confiaient l'un à l'autre, se prenaient dans les bras ou encore faisaient les même blagues, ils étaient très distant entre eux. Ce qu'elle avait toujours déplorer. Leurs caractères assez renfermer les avait toujours empêchés de se rapprocher plus.

Au cours de la soirée elle fut interrogée par l'une de ses amies. Elle lui demandant comment elle voyait chaque membre de la bande. Dans le vague, elle répondit que pour elle toute la bande était comme une deuxième famille. Les frères et sœurs qu'elle n'avait pas eu. Mais au fond elle, elle savait que ce n'était pas totalement vrai. Tu ne fantasme pas sur un membre de ta famille. Or, c'était quelque chose qui lui était arrivé plus d'une fois. Elle l'avait toujours regretté. Troublée, elle se leva et alla se rincer le visage pour se changer les idées. Elle se gronda mentalement de l'orientation de ses pensés.

Soudain, elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Il l'avait rejointe. Il avait remarqué son trouble. Il lui demanda si tout allait bien. Évitant son regard, elle lui répondit que oui. Elle lui dit qu'elle avait tous simplement eu un coups de chaud mais que ça allait mieux. Mais, même si elle mentait bien, il n'était pas dupe. Il savait qu'elle ne lui disait pas tout. Alors il se rapprocha d'elle. Il la défia. La regarda droit dans les yeux et lui reposa la question. Il ajouta qu'elle ne devait pas le prendre pour plus con qu'il ne l'était et lui dire la vérité. La encore elle ne répondit pas. Elle préféra essayer de le bousculer pour pouvoir quitter la salle de bain.

Malheureusement pour elle, il n'avait pas bougé d'un poil. Au lieu de ça, il avait attrapé par la taille pour l'immobiliser d'un bras. De l'autre il ferma et verrouilla la porte. Puis, il lui dit qu'ils ne bougeraient pas de là tant qu'elle ne lui avait pas dit la vérité. Elle refusa encore de parler.

Après un long moment de silence, elle commençait à perdre patience et elle sentait sa colère montée. Elle savait que si elle n'agissait pas elle ne sortirait pas. Elle savait qu'il était capable de rester ici le plus longtemps possible, juste pour obtenir ce qu'il voulait. Elle poussa un soupir d'agacement, ce qui le fit sourire. Il se tenait entre elle et la porte. Elle savait que si elle fonçait vers cette dernière elle n'aurait aucune chance de passer. Elle grogna et haussa les épaules. T'en pis ce dit-elle, qui ne tente rien n'a rien. Alors elle fonça sur la porte croisant les doigts pour qu'il n'est pas le temps pour réagir. Au moment où elle toucha la poignée, il l'attrapa et la colla presque sur cette fameuse porte. Folle de rage d'avoir échouer elle se mit à se débattre de toutes ses forces pour essayer de s'échapper.

Face à ses tentatives, il se mit à rire lui rappelant que ce n'était pas elle qui allait le faire bouger. Il ajouta qu'elle n'était plus maline que ça en temps normal. Elle se calma un peu en cherchant une autre solution. Espérant en même temps qu'il desserre son emprise, ce qu'il ne fit évidemment pas. Grognant une nouvelle fois, elle réfléchissait désespérément à une solution. Une idée lui vint, elle savait qu'elle risquait de le regretter. Mais là, elle voulait juste sortir. Elle ne supportait plus sa proximité.